Cours particulier de français [ PV Matsuta Oyama ][hentai]

L'église sonnait 20h lorsqu' Itarille quitta sa chambre pour se rendre en salle de détente. Elle se doutait que le professeur prendrait son temps, et pour cause, elle n'était pas pressée. Il devait surement appréhendé ce moment et en y pensant, il avait de quoi. Elle sourit lorsque cette pensée lui traversa l'esprit. Non, il n'avait pas à s'inquiéter, elle était une gentille fille et avait bien trop de fierté pour sortir le grand jeu ce soir.
Elle était vêtue d'une courte robe noir cintrée à la taille et légèrement décolleté. ce vêtement s'arrêtait au milieu de ses cuisses et copiait harmonieusement toutes les courbes de son corps. Elle avait également enfilé une paire de bottes hautes à talons aiguilles qui lui montaient jusqu'aux genoux. Quand à ses cheveux blonds, ils tombaient soigneusement en vague dans son dos. Oui, elle était belle. Non, elle n'avait pas cherché à en faire trop.
Il ne lui fallu que quelques minutes pour arriver à sa destination. Elle ouvrit sans difficulté la porte de la salle de détente et entreprit d'en fermer les stores. Alors, elle s'assit sur la table la plus proche, les jambes croisés. Là, dans le noir, elle resta un instant pensive. Elle n'était sur de rien quand à la soirée qui approchait et elle aimait ce sentiment d'imprévisibilité. Un jeu gagné d'avance perdait tout intérêt.

" Bonsoir Itarille, alors tu voulais revoir quel cours en particulier ?"

Impassible, il semblait vouloir se la jouer professeur sérieux. Elle soupira, il n'allait pas être facile mais au moins avec lui, elle allait devoir y mettre du sien. Décroisant les jambes, elle retira lentement ses bottes et les laissa tomber au sol. Alors, elle observa Matsuta, assis sur le canapé en face d'elle. Il fixait son cartable.

" En fait, tête en l'air comme je suis, j'ai oublié mes affaires. J'espère que vous me pardonnez professeur. "

Il avait tourné son regard vers elle puis à l'entente de ses mots, avait baissé les yeux. Il avait beau essayer de paraitre détendu et maître de lui-même, il était clair qu'il était extrêmement gêné. La jeune fille continuait de s'avancer, à pas lent et le regard provocateur. Elle se mordillait la lèvre inférieure, de plus en plus intéressée par la situation. Alors qu'elle arrivait au niveau du jeune homme, elle se pencha jusqu'à son oreille et lui murmura d'une voix sensuelle:

" On peut tout revoir depuis le début, professeur. "

Alors, elle s'assit à califourchon sur ses genoux. Sans lui laisser le temps de réagir, elle commença à tirer sur sa cravate puis la jeta au sol. Elle approcha alors son visage de celui de Matsuta et souffla sur ses lèvres, les effleurant, les frôlant. Elle attendait qu'il réagisse. Maintenant, il n'y avait plus moyen de faire marche arrière et tout dépendant de lui. Elle, elle s'en fichait. Il lui plaisait et elle souhaitait s'amuser avec lui ce soir. Le fait qu'il soit son professeur n'y changeait rien. C'était juste pour une nuit et ça resterait entre eux. Mais elle le voulait. Et plus elle sentait qu'il hésitait, et plus elle le désirait.

Il s'était finalement résolu et une fois de plus, elle avait gagné. Elle comprit sa victoire lorsqu'il la serra contre elle en l'embrassant langoureusement. Leurs langues se cherchèrent pendant un moment et Itarille finit par mettre fin à ce baiser. Elle descendit ses lèvres dans le cou du jeune homme, l'embrassant, semant des coups de langues par-ci par-là. Elle entendait sa respiration s'accélérer alors qu'il la serrait toujours plus fort contre lui. Alors, elle entreprit de déboutonner sa chemise, lentement, délicatement. Elle ne voulait pas se la jouer sauvageonne. Pas ce soir. Certes, il restait sa proie. Mais il l'avait fait attendre alors elle comptait bien se faire désirer un peu plus.
Continuant d'embrasser sa peau brulante, Itarille remonta mordiller le lobe de l'oreille de Matsuta. A ce moment là, elle défit entièrement sa chemise et lui retira toujours aussi soigneusement. Elle la balança quelque part dans la pièce et se ré-installa confortablement sur les genoux de son professeur. Alors, elle attrapa son visage entre les paumes de ses mains et l'embrassa à la commissure des lèvres. Finalement, elle plongea son regard dans le sien. Elle voulait qu'il voit dans ses yeux qu'elle le désirait, qu'il était à elle pour cette nuit. Rien qu'une nuit. C'était la satisfaction d'un plaisir. Juste du plaisir. Elle sourit et lui murmura au creux de l'oreille.

" Cette nuit, apprenez-moi des choses, Professeur. Cette nuit, vous pouvez être autoritaire et je vous obéirais. "

Il y avait... Quelque chose de bizarre. Matsuta sentait bien que ce qu'il était en train de faire le répugnait... Mais en même temps, quelque chose l'ordonnait de continuer... Une forme d'envie surement. Cette impression grandissait au fur et à mesure que sa compagne de jeu parcourait son corps avec ses longs doigts fins. On avait l'impression qu'elle avait tout prévue à l'avance, où commencer ses caresses, où mettre ses mains et quels types de caresses fallait-il utiliser. Il n'y avait aucun temps mort et aucune hésitation, comme si le couple avait fait cela depuis toujours.... Comme si ce n'était pas la première fois qu'ils étaient ensembles.

Les boutons de son haut sautaient un par un, pendant ce temps les mains du professeur se baladèrent sur le dos d'Itarille, cherchant quelque chose pour défaire cette fichue robe. Tel un papier cadeau, il l'aurait bien arraché d'un coup sec mais puisque le ton était sur la douceur (et cela le convenait mieux à vrai dire) alors c'est avec minutie que chacun de ses doigts examinèrent chaque parcelle du tissu dans l'espoir de trouver une ouverture. Ce fut seulement quand son élève, qui était devenue son amante d'un soir, attrapa son oreille avec ses dents que Matsu sentit un petit bout de métal. C'était une fermeture éclair ! Sans plus attendre celui-ci prit la petite languette et la baissa très lentement. On pouvait entendre le bruit caractéristique de la fermeture éclair qu'on ouvrait entre deux respirations du binôme. La robe ne tomba point mais maintenant ses doigts avide de chair fraiche pouvaient caresser tout à loisir le dos de cette dernière. Au même moment, l'enseignant venait de perdre sa chemise et se retrouva torse nu, dévoilant un corps de constitution moyenne.

Puis, l'étudiante prit le visage de son amant dans le creux de ses mains et l'embrassa une seconde fois avant de plonger encore une fois ses yeux azur dans les siens. Pourquoi elle tenait tant à lui imposer cela ? Elle ne le savait pas mais Oyama avait un peu de mal à soutenir son regard, le croisement des yeux c'était pas son truc. Celui ne dura donc que quelques secondes à peine avant que notre homme détourna à nouveau ses yeux vers la droite. Cependant, pour une raison inconnue, il remit ses pupilles en contact avec son élève. Il était avant tout un professeur et si il ne pouvait même pas regarder un de ses élèves en face il serait considéré comme un "mauvais enseignant". Mais il y avait quelque chose de plus dans ces yeux couleur de l'océan, on pouvait ressentir une profonde envie... Une envie de l'autre. Mais avant que l'enseignant de français ne réagisse, Itarille sourit une nouvelle fois avant de glisser un nouveau sort dans le creux de son oreille.

Silencieux. Oyama restait silencieux. Il n'aimait pas être dominant dans une relation, ce n'était pas son genre. Il ne l'avait pas avoué tout simplement car il avait jugé inutile de le dire... Et puis aussi car il était totalement concentré sur son ouvrage. D'ailleurs il venait de le terminer, lentement la robe noire glissa le long du corps somptueux de la jeune fille, ne laissant apparaitre qu'une peau aussi douce que de la soie et des sous-vêtements. Bien sur le vêtement s'arrêta à la taille, vu qu'Ita était en position assise, Matsu décida donc de se relever et par la même occasion, relever le corps de son amante. Elle était maintenant entièrement débarrassé de cet étoffe si difficile à enlever. Puis le professeur entraina le corps de son élève sur un fauteuil pas très loin du canapé et s'y installa en premier. L'adolescente se retrouva une nouvelle fois sur lui, mais seulement sur un de ses genoux, les jambes écartés. Notre homme la colla contre lui et recommença un baiser encore plus poussé que le précédent, les langues se mélangeant et se caressant mutuellement. Parfois les lèvres collées, parfois non...

[Je sais même pas si mon post est compréhensible là...]

Ce cours particulier commençait vraiment à prendre une tournure intéressante. Il lui avait finalement retiré sa robe, la laissant seulement vêtue de son ensemble rouge soie préféré. Alors, il se leva pour se positionner sur le canapé d'en face. La tirant sur elle, il serra son jeune corps en l'embrassant encore plus fougueusement qu'auparavant. Installée sur un de ses genoux, Itarille avait désormais les jambes écartées et prenait un malin plaisir à frotter sa cuisse droite au niveau de l'entre-jambe de son professeur. Il lui caressait son dos dénudé, provoquant quelques frissons incontrôlés chez la jeune blonde dont les mains glissaient dans les cheveux de son professeur. Son désir ne cessait d'augmenter et elle commençait à ressentir cette intense sensation de chaleur, comme si sa peau irradiée. Sa respiration devint plus saccadée alors qu'elle embrassait toujours passionnément le jeune homme qui semblait avoir perdu toute forme d'hésitation.
Entre deux baisers, elle aimait plonger son regard dans le sien. Il ne le soutenait rarement plus que quelques secondes et alors, il l'embrassait de nouveau. Il ne semblait pas supporter qu'on le fixe ainsi, comme s'il avait peur qu'on y découvre des secrets inavoués. Pourtant, ses yeux d'un vert émeraude étaient magnifiques et la jeune fille rêvait de s'y perdre complètement.

Délicatement, Itarille laissa glisser ses mains le long de la colonne vertébrale de Matsuta et arriva au niveau de son pantalon. Alors, elle en défit le bouton et descendit la braguette. Elle posa alors ses pieds au sol, se suréleva légèrement pour pouvoir glisser le vêtement le long des jambes du garçon et ainsi lui retirer entièrement. A peine s'était-elle confortablement rassise, que le pantalon noir vola à l'autre bout de la pièce. Alors, elle se serra de nouveau contre lui, ses bras derrière sa nuque. Elle lui griffa légèrement la fine peau du cou avant d'embrasser cette même surface et d'y semer de rapides coups de langues. Alors, elle sentit Matsuta tressaillir et en éprouva une certaines satisfaction. Décollant son corps de celui de son partenaire, elle se leva doucement pour marcher gracieusement vers le poste de musique de la salle de détente. Alors, elle le mit en marche et choisit une radio de musique instrumental, sous le regard perplexe du jeune homme. Une fois la mélodie envahissant la pièce, Itarille rejoignit son professeur, le regard provocateur et d'une démarche presque féline. Alors, elle se remit en position, à califourchon sur un de ses genoux. Elle balança sensuellement ses cheveux en arrière d'un délicat coup de tête et afficha un nouveau sourire coquin alors qu'il l'enlaçait plus fort encore que précédemment. Leurs langues se rencontrèrent, se caressèrent. Leurs lèvres se cherchèrent pour se perdre puis se retrouver. C'était un jeu. Tout n'était qu'un jeu auquel chaque joueur avait à gagner.
Dans la pièce régnait désormais une intense chaleur et une atmosphère remplit de désir. Les deux amants d'un soir s'abandonnaient enfin l'un à l'autre.

Toute notion du temps avait disparu. Dans cette pièce public où ils s'offraient l'un à l'autre, tout le reste avait disparu. Elle sur lui, lui contre elle, plus rien ne comptait. La température avait doublé et la peau des deux partenaires irradiées. C'était une chaleur devenue insupportable que chacun se devait de rendre supportable à l'autre. Chacun. Chacun avait oublié où il était et ce qu'il était venu y faire au départ. N'importe qui pouvait arriver d'une seconde à l'autre mais c'était devenu un détail. Il jouait son poste, elle jouait son diplôme. Mais le risque ne donnait-il pas un aspect encore plus intéressant à leur ébat ? Ici, ce soir, c'était elle et lui. L'élève et le professeur. Ils s'apprenaient, inlassablement, pour se désapprendre le lendemain. C'était un duel de force, de domination, de passion et de désir. Un jeu risqué avec pour seul objectif, la satisfaction du corps.

C'était comme si leurs lèvres étaient collées. Comme si leurs corps avaient été sculptés dans la même pierre. Comme si leurs visages se correspondaient. Drogués de leurs baisers, en manque dès que leurs lèvres se séparaient. La respiration saccadée, le cœur battant à 100 à l'heure, leurs corps frissonnants. Matsuta caressait délicatement la poitrine de son élève, procurant un intense plaisir à cette dernière. Elle sentait de faible spasmes lui traversaient le corps et le désir monter toujours plus en elle. Alors, elle mit fin à leur torride baiser pour mordiller le cou de son professeur de plus en plus sauvagement. Ses ongles glissant sur la nuque de jeune homme, s'y enfonçant, y laissant parfois des traces rougeâtres. Elle serrait parfois les lèvres pour retenir quelques gémissements incontrôlés. C'était comme s'il connaissait tous les endroits sensibles de son corps. Chaque parcelle de sa peau qu'il caressait déclenchait chez elle une nouvelle série de frissons.

Itarille finit par retirer sa main de la nuque de son professeur. Ses doigts glissèrent d'abord sur le dos de celui-ci puis abandonna ce corps masculin. L'embrassant de nouveau, la jeune fille entreprit alors de dégrafer son soutien-gorge qui tomba rapidement quelque part sur le sol. Alors, elle se redressa et se leva légèrement pour se rassoir sur les deux jambes de Matsuta qu'elle serra entre les siennes. Ainsi, elle avait vraiment l'impression de dominer la situation. Elle l'empêchait de bouger. Même s'il ne le désirait surement plus, désormais il ne pouvait plus partir. Une proie dans une cage. Il était à elle, rien qu'à elle et cela ne semblait pas réellement lui déplaire.

Ces deux là allaient parfaitement ensembles. Non pas qu'ils feraient un beau couple loin de là mais plutôt au niveau sexuel. Chacun savait quoi faire pour éveiller le désir enfoui de l'autre sans effort, comme si ils se connaissaient depuis longtemps et que ce n'était pas leur première fois l'un contre l'autre. Matsuta continuait de masser la poitrine de son élève avec une envie non dissimulé pendant que les baisers continuaient sans fin. Il ne pouvait pas de passer des lèvres sucrés de l'adolescente, prenant sa respiration avec son nez pour ne pas se décoller trop rapidement par manque d'air. Son autre main se baladait sur le dos nue de sa compagne, glissant tout le long de temps à autres juste comme ça, sans raison apparente. La musique douce présente dans la pièce réchauffait l'atmosphère, rendant les deux corps plus brulants que quiconque. Il fallait quelque chose d'humide pour faire redescendre la température et vite...

Puis Ita décida de finir ces baisers pour s'attaquer à son morceau de viande. Elle le dévora littéralement, mordant à pleines dents le cou de ce dernier et le lacérant de ses griffes sur la nuque. Cela lui procurait un bien fou, c'était quelque chose d'incomparable, on pourrait même dire de jouissif. Le professeur se découvrait un côté masochiste, tant que la douleur n'était pas trop grande cela lui procurait du bien, beaucoup de bien. Son élève ne le savait pas mais elle était en train de déchiqueter l'endroit où se trouve la marque tant honteuse de son amant, zone qui est devenu très sensible depuis que la marque se trouvait là d'ailleurs. Pendant ce temps notre homme abandonna les mamelons pour se promener un peu plus bas. A chaque fois que ses doigts se déplacèrent, il s'arrangeait pour toujours l'effleurer la moins possible, créant de touts petits frissons de temps à autres. Comme ses lèvres s'ennuyaient, ils prirent la première chose en vue c'est à dire une des oreilles d'Itarille. Ils la caressaient, l'effleuraient et jouaient avec. Puis la langue vint se mêler à cette partie de plaisir, humidifiant légèrement cette peau si douce, comme pour calmer cette chaleur qui s'emparait d'elle. A certains moments il empoignait ce corps qu'il avait sous la main tellement le plaisir était intense. Une fois tout cela fini et que sa nuque était bien rouge et picotant à cause de l'irritation crée, la jeune fille décida de révéler sa poitrine à son homme. Juste après elle se mit sur ses deux jambes et s'arrangea pour le bloquer à ce niveau. Oyama aimait cette situation, non pas qu'il était dominé mais qu'il n'aura pas à traiter sa compagne comme un simple objet de sexe... Son étique lui en interdit.

Sans attendre une seconde de plus, il fit la première chose qu'il lui venait à l'esprit : S'occuper des seins maintenant mis à nu par l'étudiante. Tout d'abord il y déposa un simple bisou puis il léchouilla le mamelon, plus précisément à son sommet, juste autour du téton maintenant durci par l'excitation. Une fois qu'il se lassa de cela, il reprit le sein dans sa main et attrapa le petit bout de chair rose qui dépassait entre ses dents. De temps à autres il le mordillait très légèrement, craignant de faire plus de mal que de bien, mais sinon il le savoura avec sa langue sans retenue. Ce moment ne dura pas très longtemps vu que Matsuta remonta rapidement et sans prévenir le corps d'Itarille pour l'embrasser encore une fois. Pendant cet énième baiser, une de ses mains descendit plus bas en effleurant son ventre pour atteindre la petite culotte rouge. Oyama y déposa ses doigts dessus mais ne les bougeaient pas... Du moins pas tout de suite.

[désolé de la qualité...]

Combien ? 35 ? 40°C peut-être ? Il faisait si chaud qu'Itarille avait l'impression qu'un incendie s'était déclaré dans la pièce, ou plutôt en elle. Elle brulait et cette chaleur devenait de plus en plus intense. C'était une flamme inatteignable sur laquelle chacun des deux partenaires soufflaient continuellement pour qu'elle continue de s'embraser. Ils étaient l'un à l'autre. L'un pour l'autre. A présent, Itarille le désirait plus que tout, oubliant même qu'il était son professeur. Ça n'avait plus d'importance. Plus rien n'en avait. Elle n'avait pas envie d'éteindre ce feu ardent. De toute façon elle savait qu'il était trop tard. La plonger dans l'eau gelé n'aurait même pas suffit à éteindre son désir qui s'enflammait, la consumant peu à peu. Toutes ses pensées étaient focalisées sur lui, Matsuta Oyama. Sur son corps qu'il lui offrait en échange du sien. Elle n'entendait plus la musique, seul un léger son presque inaudible parcourant ses tympans. Ses yeux n'en avaient plus que pour son partenaire qu'elle dévorait du regard. Tous ses sens étaient focalisés sur lui, sur le bien qu'ils se procuraient mutuellement.

Le haut du corps maintenant nu, Itarille laissa le jeune homme s'amuser avec sa poitrine. Mordillant, léchant, caressant, embrassant. Elle avait cessé de lui mordre le cou et pincée ses lèvres pour retenir plusieurs gémissements de plaisir. Elle étouffait certains cris incontrôlés qui jaillissaient de son corps. Elle sentait ses tétons se durcir sous l'excitation et ses ongles s'enfoncer encore plus profond dans la nuque de Matsuta. Elle ne pensait plus à la douleur qu'elle devait lui infliger. Elle n'en était plus capable, son esprit centré sur la vague de désir qui la parcourait et s'emparait d'elle. Elle commençait à manquer de ses lèvres. Leur absence devenait insupportable. Elle voulait de nouveau l'emprisonner dans les siennes. D'ailleurs, elle fut rapidement exaucée puisqu'il remonta son visage jusqu'au sien pour s'emparer de sa bouche. Un nouveau baiser langoureux avait commencé avec cette même sensation qu'il ne finirait jamais. Continuant de lui caresser la poitrine d'une main, la deuxième quand à elle descendit jusqu'à son bas-ventre, effleurant son ultime vêtement.

Alors, Itarille décida que leurs positions respectives n'était plus d'actualité. Les mains toujours plaquées derrière la nuque du jeune homme, elle l'obligea à se relever en même tant qu'elle. L'embrassant toujours aussi fougueusement, elle recula lentement pour ne rien heurter ou éviter de perdre l'équilibre. Finalement, son pied atteint un meuble et elle comprit qu'elle était arrivée où elle le voulait. Ses lèvres toujours serrés à celles de Matsuta et leurs langues toujours entrelacés, elle s'allongea doucement sur le canapé. Il devait avoir comprit son attention car il la retenu tout le long de sa descente pour qu'elle ne tombe pas trop brutalement. Une fois complètement allongée sur le sofa, il se positionna sur elle, le corps également étendu. Avec le peu de forces qu'elle possédait, elle tenait leurs visages l'un contre l'autre avec son bras droit tandis que sa main droite glissait le long de la colonne vertébrale de son amant pour arriver jusqu'à son boxer qu'elle ne retira pas immédiatement, jouant avec l'élastique, caressant la peau brulante de cet homme qui s'offrait à elle. Ils n'étaient pas pressés. La nuit leur appartenait.

Chacune de ces sensations étaient uniques. Un moment de bonheur, de plaisir, de satisfaction. Chacune des caresses qu'il lui procurait engendrées une nouvelle vague de chaleur en elle, enflammant son désir. Dans leur intense baiser, elle étouffait une multitude de gémissements. Son corps frissonnait au contact des doigts du garçon. De légers spasmes, de faibles tremblements. Elle ne contrôlait plus aucune réaction de son organisme. Elle n'était plus maître d'elle-même, soumise à cet homme et au bien qu'il lui procurait. Elle était prisonnière de sa propre envie et savait désormais qu'il était impossible d'y mettre fin. D'ailleurs, il lui était impossible d'imaginer que cet instant se termine. Elle manquait de lui dès qu'il s'éloignait légèrement. Elle avait besoin de ses lèvres, de sa peau, de ses caresses, de sa chaleur ardente. De chaque centimètre de son corps qu'elle continuait de découvrir, ses doigts glissant , parcourant chaque parcelle de sa peau. Elle aimait qu'il frissonne lorsqu'elle le caressait, qu'il se tende lorsqu'elle le griffait. Toutes ces réactions incontrôlés rendaient ce jeu indispensable.

Il s'était tendrement attaqué à l'endroit intime de la demoiselle. D'une délicatesse presque insupportable pour elle. C'était ce sentiment qui était si fort et si bon. Sa respiration était de plus en plus saccadée et les battements de son cœur avaient triplés de vitesse. c'était une certaine ivresse qui s'emparait d'elle, la meilleure qui soit. Elle sentait que le bien qu'il lui procurait était trop intense et son corps ne tarda pas à l'approuver, mouillant son dernier sous-vêtement. Les caresses de Matsuta lui procurait de telles sensations qu'elle se sentait prise d'une certaine folie vigoureuse. Elle s'offrait à lui, il devait être sien. L'embrassant toujours plus sauvagement, elle ne pouvait s'empêcher de lui mordre la lèvres inférieur dès que l'envie lui prenait. Alors que sa main droite, derrière la nuque du garçon, maintenait collé leurs deux visages, la main gauche de la demoiselle continuait d'explorer le torse de celui-ci. Cette même main descendit finalement jusqu'au boxer du jeune homme. Itarille laissa ses doigts pénétrer à l'intérieur du sous-vêtements, caressant ainsi tout en délicatesse l'extrémité du sexe de son partenaire. Elle voulait qu'il ressente également le délice de ce désir qui l'envahissait à elle. Sa main effleurait, caressait voluptueusement sans réellement toucher. Combien de temps supporterait-il cette superficialité ? Combien de temps tiendrait-il avait de craquer? C'était le défi qu'elle lui imposait. Elle savait quelle frustration de simples effleurements causés chez un homme et il ne ferait surement pas exception.

Alors que sa main gauche continuait ses caresses éphémères au niveau du pénis de Matsuta, son autre main glissa le long de nuque et vint se poser sur le torse du jeune homme qu'elle griffa également. Elle le sentait frissonner. Ressentait-il aussi cette intense sensation de chaleur ? Cette explosion intérieure qui s'empare de notre esprit, nous effaçant toute rationalité. Seule la passion les guidait à présent. Prisonniers d'eux-mêmes, ils étaient enchainés l'un à l'autre par un désir à satisfaire. C'était comme s'ils étaient fais pour être ainsi. L'un sur l'autre, l'un dans l'autre. Oui c'était comme si ces deux corps étaient compatibles. Sexuellement compatibles.

Ils arrivèrent à un point où chacun d'eux ne vivait plus que pour désirer l'autre. Et satisfaire l'autre. Elle aimait chacun des gestes de son partenaire, celui-ci jouant d'une façon remarquable. Où étaient-ils ? Quel jour étions-nous ? Ce n'était plus que des détails qui avaient peu à peu perdu toute importance. Elle ne pouvait décoller ses pensées de ce corps qui se donnait à elle. Tous les sens d'Itarille n'en avaient que pour Matsuta Oyama. Ses lèvres ne vivaient que pour les siennes. Elle ne sentait que sa douce odeur, ne caressait que sa peau brûlante, ne goutait qu'à chaque parcelle de son corps qu'il lui offrait, n'entendait que leurs respirations respectives et les battements rapides de leurs cœurs, ne voyait que leurs nudités collées l'une à l'autre.

Il caressait délicieusement l'entre-jambe de la jeune fille qui laissa échappa plusieurs gémissements qu'elle fut dans l'incapacité de retenir. Il jouait également, ne concrétisant pas ses gestes. C'était à la fois pénible et excitant. Un adversaire se révélant à la hauteur. A présent, elle lui était toute offerte, prête à exaucer ses moindres désirs. Elle ne voulait plus qu'il se retienne ainsi, ça lui faisait à la fois trop de mal et trop de bien. Trop de sensations, de sentiments qui se mélangeaient. Elle le voulait maintenant. Sans plus attendre. Poussée par une soudaine pulsion, Itarille attrapa le boxer de Matsuta et le retira brusquement, dévoilant sa nudité. Elle le fit descendre le long des jambes de celui-ci jusqu'à ce que, avec l'aide du jeune homme, le bout de tissu vole à l'autre bout de la pièce. Alors, la jeune blonde entreprit de caresser avec plus de vigueur le sexe du jeune homme. Sensuellement, elle le parcourait du bout des doigts, appréciant les frissons qu'elle déclenchait chez son partenaire. Elle voulait passer aux choses sérieuses. Son corps la brûlait et elle devait trouver le moyen de le satisfaire avant qu'elle ne s'enflamme. Elle voulait tout et rien. Elle continuait de frotter tendrement sa langue à la sienne, une de ses mains parcourant son torse en y laissant d'infinis marques rouges, l'autre empoignant délicatement son sexe et glissant sur son extrémité, provoquant un léger mouvement de vas et viens. Oui. Elle aimait cette ardente sensation qui lui décrochait de nombreux gémissements, tremblements et frissons. Elle avait l'impression de ne s'être jamais sentit aussi bien, jamais aussi vivante...

[ désolée c'est un peu court >.< , je suis impardonnable ]

[t'as fait plus de lignes que moi XD]

Le professeur eu enfin ce qu'il voulait. Son seul et unique vêtement vient d'être abaissé d'un coup sec pour laisser son entre-jambe à l'air libre. En temps normal il ne laisserait personne faire cela mais il bouillonnait tellement que sa pudeur était mise au placard. Le boxer se retrouva avec d'autres bouts de chiffon à un endroit de la pièce, balancé par Matsuta lui-même. Son élève l'avait empoigné juste au bon endroit en faisant des mouvements de va et vient pour le stimuler et simuler un passage à l'acte. Tout cela mêlé à son autre main qui se baladait sur son corps lui donnait affreusement trop de jouissance. L'enseignant resta collé aux lèvres de l'adolescente non plus pour l'embrasser mais pour bloquer sa respiration maintenant trop saccadé. Mais même si il eut ce qu'il voulait il ne céda pas pour autant, son doigt effleurant toujours le vagin à son entrée. Parfois il se stoppa pour se concentrer sur le clitoris, tournant autour ou bien passant son majeur mouillé dessus. Tout n'était devenu qu'un grand n'importe quoi, une vive douleur se faisait sentir au niveau du torse, les langues se collèrent et tournèrent sans véritable but, une main caressait son sexe pendant qu'il faisait la même chose avec plus de tendresse. Pour la première fois depuis le début de cette soirée l'enseignant décida de calmer un peu le jeu en se relevant, séparant les deux bouches pour enfin pouvoir respirer et se concentrer pleinement.

Ses yeux plongèrent dans ceux de l'étudiante pour la première fois. Le temps s'était figé, juste de quoi redescendre la pression qui avait monté un peu trop haut pour notre homme. Cet instant qui semblait durer des semaines ne dura en réalité que quelques secondes. Le majeur d'Oyama se décidant enfin à pénétrer l'humide paroi vaginale qui s'offrait à lui. Tout d'abord il s'amusait à aller le plus loin possible pour se rétracter et vice-versa avec rapidité. Puis il tâtonna sur les parois comme pour chercher un point un peu plus sensible que les autres, réduisant la cadence de ses va et vient. Itarille semblait adorer cela, la température remonta extrêmement vite, pas au même niveau qu'avant mais juste assez pour rester soi-même. Au lieu de recommencer un baiser comme à leur habitude, Matsuta descendit le long du corps qui lui était offert en passant ses lèvres sur cette peau dénudée pour arriver à l'endroit précis où sa main se trouvait. Le lieu était assez humide maintenant, c'est donc avec ses dents qu'il enleva l'ultime pièce de tissu pour que sa partenaire soit totalement nue. Une fois le dessous envoyé au loin, le professeur commença à stimuler l'organe du plaisir de son élève avec sa langue. Tout ce liquide ne le gênait pas, faisant abstraction du gout et tout ce qui s'en suit pour ne laisser place qu'au plaisir. Il voulait faire plaisir à Itarille et ne pas la décevoir, tout simplement.

Il finit par craquer, la chaleur de leurs corps devenant trop insupportable pour lui. Il écarta son visage du sien et elle ne chercha nullement à le retenir, en profitant comme lui pour reprendre son souffle. Exténuée, elle manquait toujours d'air. Et maintenant c'était de ses lèvres qu'elle manquait pleinement. Pourtant, cette sensation de manque s'envola un instant lorsqu'il plongea son regard dans le sien. Enfin, il lui offrait ses yeux, leur intensité et leur profondeur. Alors, elle se perdit en lui. Combien de temps ils passèrent ainsi ? Cette notion avait disparu, comme si chaque horloge s'était arrêté de fonctionner. C'était intense et malsain à la fois. Que cherchait-il en la fixant ainsi ? Elle l'ignorait, elle ignorait tout des pensées de cet homme et cela la troublait. Contrairement à ses dernières conquêtes, lui, elle ne le cerné pas. Malgré leur proximité, il lui restait inconnu. Leurs esprits étaient étrangers, seuls leurs corps se connaissaient parfaitement.

Itarille se mordit la lèvre inférieur, étouffant quelques cris de plaisir. Le jeune homme venait de pénétrer un doigt dans son vagin, provoquant de ses mouvements, une sensation exaltante chez la demoiselle qui ne pouvait s'empêcher de sourire. Alors, ses propres pensées se brouillèrent de nouveau et elle replongea peu à peu dans cette assourdissante passion qui brûlait en elle. Elle désirait ses lèvres mais celles-ci descendaient à présent sur son corps, couvrant de baisers chaque parcelle de sa peau dénudée. Elle ferma un court instant ses paupières pour ressentir toute l'intensité de son désir lorsque de ses dents, il lui retira le dernier bout de tissu qui séparaient encore leurs deux corps du total dévoilement. Puis, se fut l'extase. Elle sentit sa bouche, sa langue caresser son intimité. La sensation qui parcourait son corps était... indescriptible. Elle avait inconsciemment posée une main sur le tissu du canapé qu'elle serrait de toutes ses forces alors que son autre main était appuyée sur la tête de Matsuta dont elle avait attrapé sauvagement les cheveux, s'appliquant tout de même pour ne pas lui faire de mal. Elle avait l'impression que jusqu'ici tout n'était qu' échauffement, qu' entrée en la matière. Enfin, elle ressentait ce délice. Enfin, il lui faisait pleinement goûter la saveur de ce plaisir indescriptible. Elle mourrait de chaud, voulait crier son nom pour qu'il la laisse. Non, pour qu'il continue. Les lèvres serrés, elle tentait de retenir ses gémissements qui de temps à autres réussissaient à s'échapper, trahissant sa faiblesse. Elle lui était complètement dévouée. A lui, elle était à lui. Il pouvait faire d'elle ce qu'il voulait. Elle ne voulait juste pas qu'il s'arrête... Jamais...

Frustrée. Elle était frustrée d'impatience. Elle le désirait trop à présent. Elle avait besoin qu'il entre en elle pour satisfaire son envie, pour éteindre la flamme brûlant son corps. Mais lui, il ne semblait pas s'y résoudre. Il jouait avec elle et se révélait être un adversaire à la hauteur; redoutable même, assurant son rôle à la perfection. Il avait repris le dessus, la laissant perplexe et soumise à ses décisions. C'était comme s'il souhaitait la faire attendre jusqu'à ce qu'elle perde patience mais elle ne craquerait pas. Non, elle ne lâcherait pas, n'abandonnerait pas la partie à ce stade du jeu. Se mordant sa propre lèvre inférieur, Itarille retenait les paroles qui lui venaient à l'esprit. Elle étouffait aussi ses gémissements de plaisir provoqués par les frottements et les caresses du doigt du garçon dans son intimité. C'était bon mais insuffisant. Une préparation à le suite impossible à supporter. Le temps semblait long tout à coup alors que peu de secondes s'écoulaient en réalité. La chaleur empirait. La blonde bouillonnait. Son corps se cambrait, débordant de plaisir. Il savait toujours trouver chacun de ses points faibles et les exploiter avec perfection comme si il avait lui même créé ce corps. Les sensations qui s'emparaient d'elle étaient indescriptibles. C'était de la douleur mais qui ne provenait d'aucun mal. Seulement de la frustration et de l'envie à satisfaire encore et encore.

Alors, il remonta, revint s'offrir à son visage. Elle enroula ses bras autour de sa nuque alors qu'il lui mordilla le lobe de l'oreille. Il avait abandonné une certaine tendresse pour un peu de bestialité qu'elle aimait énormément. Il jouait dans l'unique but de gagner. Se refusant à satisfaire son envie, il avait éloigné son sexe pour plonger un deuxième doigt en elle. Elle gémit et poussa un long soupir de plaisir. Les minutes passèrent sans que cet ébat perde de l'intensité. La respiration saccadée de la demoiselle se stoppa complètement durant quelques secondes sous le coup de la surprise lorsque son partenaire, muet jusqu'ici, lui murmura :

"Tu paries combien que je peux y aller en laissant mes doigts ?"

Sa stupéfaction se changea rapidement en un sourire amusé. Le jeu allait bientôt atteindre son apogée. Elle glissa un coup de langue sur la joue du jeune homme avant de lui répondre d'une voix sensuelle aux intonations coquines :

" Mh. Je ne parie pas une telle chose. C'est plutôt moi qui te met au défi de le faire. "

Les dés étaient lancés. Les deux corps allaient enfin ne faire qu'un. Enfin, le désir allait être comblé. Pour l'encourager, la jeune fille fit glisser sa main le long du corps de Matsuta : de son cou, passant sur son torse trempé du mélange de leurs sueurs, jusqu'à son entre-jambe qu'elle effleura, caressant délicatement chaque parcelle de sa peau. Ce n'était pas de l'amour. Il n'y avait aucun sentiment affectif derrière cette relation. C'était purement de l'attirance, de la passion qui liée leurs deux corps l'un à l'autre. Le dénouement ne dépendait que d'eux.

"J'ai réussi..."

Ce fut, cette fois, un cri mélangeant bonheur et douleur qui s'évada par la bouche de la jeune femme. Elle ne put retenir ce besoin pour son corps d'exprimer sa patience finalement récompensée. Il était entré en elle. Enfin, les deux être ne faisaient qu'un. La décharge de plaisir qu'elle reçu était trop intense et en devenait insupportable. Là, toute fin était inimaginable. Chaque mouvement de bassin arrachait un nouveau gémissement à la demoiselle qui avait finalement posée ses deux mains derrière le dos de son partenaire. Elle voulait le serrer toujours plus contre son corps brulant, le caressant et le griffant érotiquement au passage. Elle plaqua ses lèvres contre le cou de son partenaire. Un nouveau cri de jouissance la parcourut lorsqu'il retira ses doigts de son intimité. Mais cette fois, elle l'étouffa contre la peau ardente de Matsuta. Elle sentit que la bouche de celui-ci quittait son oreille et elle releva son visage jusqu'au sien. Ses lèvres qui manquaient éperdument des siennes furent soulagées. Mais elles ne se rencontrèrent pas immédiatement. Le jeu reprit un court instant durant lequel, leurs bouches s'effleurèrent, glissant l'une sur l'autre de temps à autre mais ce n'était pas un baiser. Itarille se cambrait inconsciemment au fur et à mesure des vas et viens du jeune homme. Lorsque leurs deux bassins se mirent à bouger frénétiquement, plus rapidement, leurs lèvres se plaquèrent instantanément. Leurs langues se cherchèrent pour se rencontrer et engager une ardente confrontation. Il faisait si chaud que l'atmosphère était étouffante et même respirer devenait difficile. D'ailleurs, la demoiselle oubliait parfois de prendre l'oxygène nécessaire à sa survie. Il lui arrivait de suffoquer mais ce phénomène éphémère ne la dérangeait pas. Plus rien ne l'importait. Elle avait vendu son âme pour la nuit et son corps n'avait plus qu'à suivre la cadence.

Le rythme s'accélérait et elle oublia tout ce qui avait pu se mettre doucement en place auparavant. Elle se retrouvait parfois obligé d'abandonner ses lèvres pour laisser échapper de nouveaux gémissements de plaisir. Elle sentait une pression monter en elle comme si finalement son corps allait exploser, la laissant enfin renaitre. Ils avaient chaud et leurs sueurs se mélangeaient. Leurs peaux collaient l'une à l'autre. Leurs corps se confondaient l'un dans l'autre. Le cœur d'Itarille battait à tout rompre dans sa poitrine. Sa poitrine elle-même compressée contre le torse du garçon. La respiration saccadée, la blonde avait les yeux fermés et l'esprit coupé de la réalité. C'était son corps qui menait la danse et elle le suivait, irradiant de chaque parcelle de son organisme. En contraste, elle avait la chair de poule liée aux nombreux frissons qui traversaient son corps. Les vagues de plaisir s'intensifiaient, devenant de plus en plus fréquente. La tension montait d'un coup alors qu'elle appuyait violemment ses mains sur le bas du dos de son partenaire, souhaitant accélérer encore le rythme de leur ébat. Chaque mouvement de bassin lui faisait perdre la tête. Elle ne ressentait plus rien, ressentait tout. La passion les enfermait dans une bulle dont ils étaient prisonniers. Et elle aimait ça. Elle enfonçait ses ongles dans son dos, parsemant celui-ci de traces rougeâtres. Elle avait envie de lui et que cela ne s'arrête jamais. Elle avait l'impression que si la flamme s'éteignait, elle n'y survivrait pas. C'était bon et insoutenable à la fois. Elle gémissait, tentant de susurrer sensuellement son nom : " Hm... hm... Matsuta... ". Elle espérait qu'il ressentait ce délicieux plaisir lui aussi. Cet extrême sensation qu'elle n'avait jamais vécu auparavant avec une telle intensité...

Elle frissonnait à chaque fois que les cheveux de son amant glissaient sur son visage brulant, trempée de sueur. De leurs sueurs qui se mélangeaient tout comme les deux corps. Cela lui semblait impossible pourtant la cadence accéléra encore et la respiration d'Itarille était si saccadée qu'elle manquait de souffle. Mais, à cet instant, manquer d'air était misérable comparé à manquer de ses lèvres à lui. Elle ne s'en séparait plus, même lorsqu'elle suffoquait légèrement. C'était comme si leurs bouches se dévoraient, comme si elles appartenaient l'une à l'autre et voulaient être proches. Oui, plus proches que ça n'était possible. Le rythme de leurs bassins semblait avoir atteint son maximum. Une douce et violente sensation saisit la jeune femme. Le plaisir semblait trop intense à supporter pour son corps. Elle le sentait. Leur moment atteignait son apogée. Du moins, pour elle. Quand en était-il de lui ? Elle se trouvait dans l'incapacité d'y penser à cet instant, même si elle sentait qu'il se trouvait dans le même état qu'elle. C'était une passion partagée qui brulaient leurs deux êtres. Il ne pouvait que ressentir la même tension qu'elle, la même ferveur et le même plaisir. Itarille soupira de nouveau. Rapidement et à plusieurs reprises, son souffle se bloqua, les battements de son cœur devenant de plus en plus irréguliers. C'était trop. Trop pour elle. Trop pour eux. C'était comme si elle n'existait plus, irradiée de l'intérieur. Elle éloigna légèrement sa bouche pour se pincer férocement les lèvres. Mais en vain, elle ne pu retenir un nouveau cri de plaisir, plus puissant et plus long que les précédents. Elle se cambra. L'orgasme. Le 7ème ciel. Elle ne réalisait plus, avait perdu toute notion de la réalité. Elle ne sentait plus son propre corps, abandonné à Matsuta. C'était une douleur aussi agréable que jouissif. Elle avait atteint le point culminant. Il avait trouvé en elle son point faible et l'avait manié à la perfection. Leur ébat n'allait plus tarder à toucher à sa fin.

Elle soupira encore et encore. S'emparant de nouveau sauvagement des lèvres du garçon, elle laissait libre recours à son instinct. Une de ses mains plaquaient la nuque du garçon contre elle et l'autre était toujours appuyé sur le bassin de ce dernier. C'était trop, elle irradiait. Jamais elle n'avait vécu un plaisir à une telle intensité. C'était comme si son cerveau s'était bloqué pour que ses sens s'imprègnent au maximum de ces sensations. Elle en avait perdu le contrôle. Elle sentait qu'ils ne faisaient qu'un et que sans lui, à cet instant, elle n'était plus rien. Était-ce dont le pouvoir d'une telle passion ? Elle en mourrait intérieurement. C'était devenu insupportable tellement s'en était plaisant. Cette sensation de chaleur et de tension parcourant son corps avait repris de plus belle. Il avait tout découvert chez elle et elle avait tout reçu de lui. Était-il seulement possible de ressentir un plaisir encore plus intense ? Pourraient-ils aller encore plus loin ?

Dans l'obscurité et la solitude de la salle de détente, le silence était revenu. Seulement interrompu par les respirations saccadées des deux amants, la pièce sentit sa température chuter violemment. Toujours allongée sur le canapé, Itarille gardait un sourire satisfait collé au visage alors que, les yeux clos, elle tentait de retrouver un brin de lucidité. Elle avait été possédé par une si intense passion qu'elle se sentait vide à présent. Manquant du corps de Matsuta, manquant déjà de cette douce sensation de plaisir. Le plaisir. Parlons-en. Si intense qu'elle en avait perdu toute rationalité, se laissant aller aux simples pulsions de son corps. Jamais homme sur terre ne lui avait un tel effet. & si certes, elle en était troublée, elle ne pouvait qu'être comblée par le contentement suprême de ses sens et de son organisme tout entier.
La respiration toujours saccadée et irrégulière, il lui est d'ailleurs très difficile de retrouver un rythme cardiaque stable, son organisme encore prit de légers frissons. Le contre-coup surement. Un léger courant d'air caressa doucement le visage de la demoiselle qui frémit , recroquevillant légèrement son corps dénudé. Et alors, provenant du sol où son partenaire était dorénavant allongé sur le ventre, elle entendit nettement celui-ci prononcer quelques mots à son attention :

"Je suis... Désolé..."

D'abord surprise, elle rouvrit lentement les yeux, arborant une magnifique expression incrédule. Prenant appui sur ses coudes, la demoiselle se redressa doucement, penchant son visage par-dessus le sofa afin de voir Matsuta. Alors, prise d'une envie irrésistible de toucher à nouveau cette peau masculine, elle laissa deux de ses doigts glisser le long de l'échine de son professeur. Celui-ci frissonna à ce contact et elle ne pu s'empècher de sourire lorsqu'elle lui répondit doucement :

_ Mh... désolé... & pourquoi donc ? Si vous vous excusez, insatisfait de votre performance, je me demande ce que cela donne lorsque vous en êtes fiers.

Alors que ses doigts arrivaient finalement jusqu'à la nuque de son professeur, la jeune fille, suivant leur avancée du regard, dénicha une trace noir sur la peau de celui-ci. Intriguée, elle se rapprocha légèrement, accentuant son regard sur ce qui sembla se révéler être un tatouage représentant un étrange symbole, inconnue de la demoiselle. Elle s'interrogea d'abord puis hésita. Était-ce le bon moment pour poser ce genre de question ? Laissant son inquiétude de côté, Itarille, rongée par la curiosité, se racla doucement la gorge avant de demander d'une douce voix :

_ Ce tatouage semble être une marque assignée à une famille noble. Je me trompe peut-être... je n'ai jamais rien vu de pareil auparavant. Tu me raconterais son histoire ?

Bien sur en posant une telle question, elle devait s'attendre à recevoir une réponse négative de la part du garçon. & c'était bien compréhensible. Peut-être cette simple marque à ses yeux de jeune fille était-elle gardienne de lourds secrets ou d'un passé difficile. Mais elle n'aimait pas l'ignorance et la simple idée de ne pas savoir ce que signifiait ce symbole la mettait mal. Toutefois, elle continuait de s'interroger, attendant une réaction chez Matsuta. Enfin de compte, peut-être était-il préférable qu'elle ignore cette histoire pour le moment...