Matsuta Oyama [Terminé]

Nom: Oyama Prénom: Matsuta Surnom: Matsu ; Mat' ; Oyama-sensei Âge: 26 ans Sexe: Masculin (on va éviter les jeux de mots pourris >.<) Sexualité: Entièrement tourné vers les femmes Métier:Professeur enseignant le français

Physique:
Comment mieux décrire une personne autrement qu'en suivant l'ordre naturel des choses, c'est à dire de haut en bas ?
Commençons donc par les cheveux, mi-longs de couleur grise. Étonnant pour un jeune homme tel que Matsuta d'avoir la même couleur de cheveux que celui d'une personne âgée. La raison était juste un problème au niveau des gènes, mais de toute façon il parait que ça lui donne un certain charme. Pour ce qui est de la longueur, sa masse capillaire s'arrête au bas de la nuque. Ses cheveux encadrent bien son visage et donc le met en valeur.
Descendons un peu plus bas et passons sur le visage. Oyama avait un visage bien taillé, des yeux d'un vert troublant entre le vert bouteille et le vert émeraude. Un nez fin et quelconque était placé au milieu de l'œuvre, pas besoin de s'y attarder plus longtemps donc. Quant à sa bouche, elle était composé de deux lèvres fines et légèrement roses.
Descendons encore plus bas et nous tombons nez à nez avec le torse du professeur. Pas grand chose à dire à part qu'il est bien bâti sans pour autant être une masse de muscles...
Plus généralement, Matsuta a une peau assez blanche malgré ses origines japonaises.
Pour ce qui est de sa tenue vestimentaire, parfois Oyama porte des chemises aux couleurs claires comme le bleu ou le blanc. Lors de ses cours, il porte un costume cravate et une chemise rouge par dessous. La seule chose qui ne change quasiment jamais est le pantalon, toujours le même venant du costume. Sinon, c'est tout simplement un jean.
Un détail particulier se trouve sous le cou de notre homme. Sur son dos, vous pourrez trouver une marque noire ressemblant à celle-ci (symbole de sa famille) :

Spoiler:

Caractère:
Matsuta est avant tout quelqu'un de généreux et serviable. Il suffit de lui demander quelque chose avec politesse et il s'exécutera. C'est d'ailleurs pour cela qu'Oyama est apprécié par la majorité des ses élèves, il est rare qu'il en punisse un ou qu'il dise des méchancetés sur l'un deux comme le font certains enseignants...
A part sa bonté, on peut remarquer qu'il est très paresseux. Toujours à dormir dès que l'occasion s'en présente, ce qui ne veut pas dire qu'il rechigne au moindre travail à faire. Notre professeur en a bien conscience que pour avancer dans la vie il faut faire des efforts et c'est cette façon de penser qu'il essaye d'inculquer à ses élèves.
Aussi avec la déformation professionnelle, celui-ci est devenu un peu soucieux du monde qui l'entoure. Oyama n'aime pas rester sans rien faire quand quelqu'un de son entourage a besoin d'aide.
Sinon, il est très rare de le voir en colère de part son côté flegmatique, pour lui la colère est une émotion épuisante alors il ne l'exprime que très rarement. Au fond, notre professeur ne recherche que le plaisir sous toutes ses formes...

Histoire:
« Il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours... »

Et pour cause ! Qui n'a jamais rêvé de vivre dans une famille couvert de richesses ? Quel enfant n'a jamais rêvé d'avoir autant de cadeau qu'il pouvait en demander ? Voilà, je viens de vous résumer les apparences de la vie du petit Matsuta Oyama ! Cet enfant était fils unique, depuis peu car sa grande sœur âgée de cinq ans de plus que lui aurait fui le manoir. Oui vous avez bien lu ! Le garçon vivait dans un manoir et pour cause, sa famille était l'une des plus riches du japon ! Quoi de mieux pour vivre la plus belle période de sa vie. Tout le monde était jaloux de l'enfant, chacun convoitait dans son for intérieur le dixième de ce qu'il pourrait avoir. Le seul problème était que notre garçon aux cheveux blancs (ne croyez pas que c'est une coloration, ses cheveux ont cette couleur depuis son enfance) détestait sa vie, impossible pensez-vous ? Sachez que rien n'est impossible en ce bas monde ! Matsu avait de bonnes raisons de ne pas se sentir bien chez lui... La plus importante étant qu'il ne voyait son père qu'une fois par mois, sa mère étant portée disparue comme sa sœur. Comment voulez-vous qu'un gamin de sept ans puisse s'épanouir si il ne connait que la solitude comme compagnon ? Le pire dans tout cela est que la famille Oyama n'était pas une famille normale... En réalité elle faisait partie de l'une des branches d'une grande mafia japonaise de légende. La destiné du garçon était toute tracé, il ne devait vivre que pour devenir un fidèle servant de la famille centrale. Sachez que quand on a sept ans et que l'on prend conscience que l'on ne sera qu'un simple objet durant toute notre vie... Cela nous force à nous battre contre le destin de toutes ses forces. C'est comme cela que Matsu décida de changer totalement de carrière et le mieux pour pouvoir changer son destin est d'accumuler autant de connaissances que possible, chance vu que son père décida d'engager un tuteur particulier pour ses cours plutôt que l'école traditionnelle.

« L'enfance, c'est fait pour gâcher la vie des adultes. »

L'enfant de la mafia développa des capacités particulières pendant les quatre années qui passèrent en compagnie du tuteur, ou devrais-je dire « tutrice ». Le jeune Oyama était très doué en ce qui concernait les études, très vite il passa du cours niveau collège au niveau universitaire. Si bien qu'à douze ans le gamin avait déjà terminé son cursus scolaire, ne restant plus que des études pour un métier particulier. Mais comme l'enfant n'avait aucune idée de ce qu'il pourrait faire, il resta dans la demeure à vivre avec l'argent de son père. Quant à la tutrice, elle resta auprès du garçon comme une sœur. Elle se prénommait Francesca et devait avoir une vingtaine d'années. Une très belle femme aux cheveux couleur châtains qui fascinait son élève. D'ailleurs elle l'aimait beaucoup, un peu comme un petit frère qu'il fallait protéger. Les deux personnes vécurent presque six ans ensembles comme une famille, le père restant cruellement absent pour son fils. La grande sœur habitait en Italie, mais elle restait presque illégalement chez les Oyama pour ne pas abandonner son élève et petit frère. Chacun était généreux envers l'autre, à tel point que parfois il fallait recourir au pile ou face pour savoir qui prendrait la dernière part d'un quelconque gâteau.

« Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. »

Ne croyez pas que la marque de la mafia disparaît comme cela. La règle des Oyama disait clairement qu'a ses dix-huit ans, on devait recevoir un tatouage représentant sa fidélité pour la branche principale. La particularité étant que le tatouage était fait à l'ancienne, c'est à dire que le tatoueur n'utilisait qu'une simple aiguille chauffé à blanc et ensuite il frottait la plaie avec de l'encre. Cette pratique visait non seulement à être marqué mais aussi à éviter la réinsertion sociale. En effet, le tatouage est très mal vu dans la société japonaise car tout le monde sait bien que seul les yak' pratiquent ce genre de choses. La marque de Matsuta se trouvait dans son dos, juste sous la nuque. Bien sur elle est en noir vu que l'on utilise de l'encre de Chine, d'ailleurs elle représente le symbole de la famille. Marque qui ne s'effacera jamais, preuve que le jeune homme était un Oyama servant la mafia. D'ailleurs, ce fut cette marque qui fit tout chambouler, la volonté de changer de vie du garçon augmenta fortement. Après avoir prit conseil auprès de sa meilleure amie et soeur, il décida enfin de ce qu'il allait faire : Matsuta Oyama allait devenir professeur de français !

« Les hommes ne peuvent être réellement libres que dans leurs rêves. »

Ses études furent réalisés en secret avec l'aide de Franscesca, dans les apparences le garçon dirigeait la famille. Son père était maintenant mort et il devait prendre la succession. Son plan était parfait, le but était de dissoudre la branche Oyama et si possible détruire la famille principale. La réalisation de son plan dura quatre longues années. Finalement, les deux familles furent bel et bien détruites et Matsuta était libre... Enfin c'est ce qu'il croyait. Lorsqu'il commença ses premiers cours dans un établissement dans la banlieue de Tokyo, le professeur vit des mafieux attaquer le lycée dans le seul but de se venger de lui. Leur attaque était un parfait succès et tout fut détruit. Aucune trace de l'enseignant... Il n'était pas mort loin de là ! Mais se rendant compte de la dangerosité de sa situation il alla demander conseil à sa sœur de cœur. Sauf que ses appartements furent eux aussi saccagés, il y avait même du sang sur les murs, on y pouvait distinguer une trace partant de la porte pour se faufiler dans la maison. Notre homme suivit les traces pour arriver dans sa chambre. Sa surprise fut grande quand il vit le corps sans vie de Franscesca, son amie et ancienne tutrice. Des larmes ne purent se retenir de couler le long des joues de l'enseignant qui partait en courant comme frappé par la foudre. Le monde s'écroula, Matsu était maintenant seul, plus personne pour l'aider et il en avait conscience. Pour lui sa vie était fichue, condamné à fuir encore et encore à la mafia...

« Sept fois à terre, huit fois debout. »

Une année s'écoula. Oyama vivait en nomade, voyageant à travers le Japon sans s'arrêter. Il accumulait les boulots en tout genre, volant de la nourriture quand il n'avait pas assez pour subsister à ses besoins. Son voyage s'arrêta dans un coin assez perdu du pays. Une petite ville qui avait l'air coupé du monde, assez sympathique avec un seul et unique pensionnat . Personne ne penserait à fouiller par ici, c'est donc avec cette pensée en tête que le professeur de français s'inscrit à l'établissement encore tout neuf pour recommencer sa carrière. Cela fait maintenant un an qu'il est titulaire dans le lycée et aucun signe de la mafia ou un quelconque danger. Matsu avait donc raison et c'est le cœur léger qu'il entame sa seconde année dans cette ville.


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