Absoudre ses pêchés... [PV]

L’adolescent arpentait les rues enneigées de son quartier en direction de la place du village. Les assauts incessants du vent violent qui balayaient les artères du centre ville s’insinuer insidieusement entre les tissus du jeune homme et provoquèrent chez lui des frissons répétés tout au long du chemin. Malgré l’épais manteau doublé de fourrure qu’il possédait, malgré son bonnet en laine et ses gants, Gunther grinçait des dents. Enfin, l’édifice religieux trônait au milieu de la place centrale à la fois modeste et impressionnante. Le garnement pressa l’allure, escalada les quelques marches devant l’entrée quatre par quatre. Une fois à l’intérieur, un silence apaisant et salvateur succéda aux bourrades endiablée qui régnaient au dehors. Un religieux en soutane passait par là, l’adolescent l’interpella un peu hésitant : « Mon père, s’il vous plaît ! Je cherche les confessionnaux ? ». Ce qu’il recherchait ce n’était pas l’anonymat mais juste le chuchotement réconfortant des lieux. L’individu lui indiqua un endroit un peu plus loin, qu’il n’avait pas remarqué de prime abord. C’était la première fois qu’il venait ainsi. Il s’y dirigea, on lui dit d’attendre dans l’isoloir, qu’on allait bientôt s’occuper de lui. L’endroit était très sombre, très calme. On s’y sentait anonyme, protégé ; tout était fait pour qu’on passe aux aveux puis au repentir. La grille qui séparait Gunther de l’homme d’église qui viendrait converser avec lui était très vieille. Soudain, quelqu’un s’approcha. La porte s’ouvrit dans l’autre partie du confessionnal et il sentit une présence à ses côtès.

Hm...Bonjour mon père... Puis-je vous parler un instant? J'aimerai me confesser...

Une voix timorée résonna avec clarté dans l’étroitesse du confessionnal. Une voix féminine où perçaient une certaine retenue, peut-être une gêne. Gunther réalisait le comique de la situation tout en s’imaginant jouer le jeu jusqu’au bout. L’adolescent verrouilla la porte et demanda à la jeune fille de l’imiter en prenant une voix qu’il espérait profonde et emplie de sagesse. L’obscurité était totale, on ne distinguait plus un fil blanc d’un fil rouge. Enhardi par son anonymat, le jeune homme s’éclaircit la gorge et questionna mademoiselle : « Alors, ma fille (Gunther se retint de se tordre de rire), quel est la raison de ta venue ici ? Quel est le degré de gravité de tes pêchés ? Assis maladroitement, il ressentait un intense sentiment d’appréhension à l’idée de mentir à une inconnue. De plus, elle s’apprêtait à le mettre indument au courant d’un de ses secrets. Des pensées jaillissaient en lui comme des bulles de champagne, sans qu’il soit moralement impossible de les proférer à voix haute en pareil endroit. Dans cette perspective peu orthodoxe, « le père » arracha les grilles. Ce fut facile compte tenu de leur âge avancé. Il prétexta pour dissiper la méfiance de la jeune fille que c’était d’usage.

Ina regardait autour d'elle sans arriver à distinguer qui que ce soit tellement la pièce, si l'on peu appeler ce lieu comme cela, était sombre. La jolie lycéenne était anxieuse et elle eut un petit sursaut en entendant le bruit du loquet qui se fermait d'un son métallique venant briser le silence pourtant si présent. Soudain, elle put enfin entendre la voix de la personne assise en face d'elle, séparés par une ancienne grille de fer.

"Alors, ma fille, quel est la raison de ta venue ici ? Quel est le degré de gravité de tes pêchés ?"

Ina prit une grande inspiration, ce qui ne manqua pas de mettre sa poitrine en avant, bien que personne ne pouvait y voir dans ce lieu, mais juste avant qu'elle s'exprime, elle entendit un fracas métallique, et elle se rendit compte que la grille n'était plus la. Elle sursauta à nouveau, laissant échapper un petit gémissement. C'est alors que la jolie lycéenne demanda le pourquoi du comment au "prêtre" devant elle, et il lui répondit alors que c'était tout à fait normal. Bien que surprise, et un peu intriguée, elle n'avait pas l'habitude d'aller à l'église et elle ne protesta pas.
Elle prit une seconde grande inspiration, et dit alors d'une petite voix

"Eh bien, mon père... j'ai pêché car j'ai eu des rapports sexuels avant le mariage... et avec plusieurs personnes en prime...

"Eh bien, mon père... j'ai pêché car j'ai eu des rapports sexuels avant le mariage... et avec plusieurs personnes en prime..." Gunther ne put s'empêcher de sourire à l'évocation de ses pêchés puisqu'il avait commit exactement les mêmes et à plusieurs reprises. L'adolescent réprima son amusement et prit une voix grave "Ma fille, tu dois te repentir au plus vite selon le nombre de tes pêchés. A combien les comptes-tu?" Le garnement se demandait si la jeune fille lui correspondait physiquement mais l'obscurité lui confisquait les traits de la demoiselle, pécheresse qui plus est. C'était le mystère et l'envie était décuplé. D'autant plus que la jeune fille était justement venu se recueillir pour éviter ce que l'adolescent s'apprêtait à faire. D'un geste, Gunther ôta son t-shirt qu'il laissa choir à ses pieds. Toujours dans l'optique d'avoir des rapports charnels avec la pécheresse, il défit la boucle de sa ceinture et laissa tomber son pantalon. Il ne savait pas si la jeune demoiselle se doutait de quelque chose.

Ina n'était toujours pas à son aise dans un lieu si sombre, et la voix grave qui se faisait entendre n'arrangeait en rien les choses. La jolie lycéenne croisa ses fines jambes en écoutant la réponse du soit disant prêtre qui devait se trouver en face d'elle.

"Ma fille, tu dois te repentir au plus vite selon le nombre de tes pêchés. A combien les comptes-tu?"

La question qui déstabilise. Ina ne s'était en effet jamais amusée à compter ses conquêtes. Mais elle les savait nombreuses, bien trop nombreuses d'ailleurs. C'est alors d'une petite voix qu'elle annonça une valeur plutôt vague, afin de donner un ordre d'idée à celui qui était en face d'elle

"Je ne sais pas exactement... Mais plus de dix en tous cas... "

Ina passa une main dans ses cheveux, attendant une réaction de la part du "prêtre".
Puis elle entendit divers bruits, mais elle n'arriva pas à reconnaitre ces derniers, et elle ne bougea pas et les oublia rapidement alors qu'elle se cambra légèrement pour s'étirer, faisant ressortir sa jolie poitrine.

Les questions du pseudo homme d'église semblaient ébranlées la jeune fille qui bafouillait quelques chiffres des moins significatifs. Une honte certaine communiquait de cette manière alors que de son côtés, Gunther se fichait éperdument du nombre des conquêtes de la jeune fille si ce n'est pour évaluer l'expérience qu'elle avait déjà emmagasiné et dont il comptait jouir plus ou moins immédiatement. Le «prêtre» se demandait s'il lui était possible de rejoindre la pècheresse dans la partie du confessionnal qui lui faisait fasse par le trou qu'il avait aménagé. Dans le même temps, la demoiselle se confessait avec ferveur, intimidée par l'obscurité des lieux. « Plus de dix et que dirais tu d'en comptais une de plus, je ne suis pas un prêtre. Je suis Gunther, j'étudie au même lycée que toi » Et sans attendre, l'adolescent se saisit à l'aveuglette du visage de la jeune fille et déposa un baiser à la commissure de ses lèvres dans l'obscurité totale.

La sulfureuse Ina était toujours dans ce sombre confessionnal, toujours dans l'incapacité d’apercevoir un seul trait du visage de la personne à laquelle elle devait se confesser. Mais après tout, cela devait être normal, et Naëlle ignorait tout de ces pratiques religieuses, ce qui la confortait dans ses doutes. La jolie lycéenne restait donc sagement assise, tout de même assez anxieuse, d'une part à cause de l'obscurité du lieu. C'est en jouant avec une mèche de cheveux, cette petite mimique qui montre une part de son stress, qu'elle entendit une réponse assez surprenant de la part du soit disant prêtre.

"Plus de dix et que dirais tu d'en comptais une de plus, je ne suis pas un prêtre. Je suis Gunther, j'étudie au même lycée que toi"

Ina ne comprenait pas vraiment où cet homme venait en venir, et son caractère naïf n'arrangeait pas les choses, à un tel point qu'elle envisagea la possibilité du canular. Mais elle fut bien vite rattrapée par une réalité troublante.
En effet elle n'eut pas le temps de faire part de son incompréhension qu'elle sentit des mains s'emparer de son visage puis un chaud et doux contact contre ses lèvres. La lycéenne était perdue: pourquoi donc un élève de son lycée se trouvait en face d'elle dans un confessionnal.
Par réflexe, elle tenta alors de repousser assez violemment le visage de l'homme en face d'elle, bien qu'avec ses frêles bras, elle ne pouvait pas lui faire réellement très mal...

Le jeune homme fut pour le moins brutalement éconduit lorsqu'une paire de bras le repoussa sans un once de délicatesse. Confus et légèrement étourdi, le garnement reprenait ses esprits avec lenteur en hochant la tête de droite à gauche. Il porta ses mains à l'extrémité de son menton pour constater les stigmates de l'assaut griffu des mains de la pécheresse. Laissant ses doigts seuls juges, Gunther estima que son portrait n'avait pas été irrémédiablement altéré; autrement dit son minois ne portait aucune trace indélébile. L'adolescent sentit un malaise s'installait dans la pièce, l'atmosphère était très lourde. Comment éclaircir le quiproquo? Comment orienter la situation à son avantage? Le garnement n'en savait fichtrement rien, sa nudité partielle n'aidant pas à y voir plus clair. « Oses m'avouer que ce baiser ne t'as pas satisfaite, comblée de bonheur. Surtout que le contexte est très excitant comme tu peux t'en douter », expliqua l'adolescent très calme, voilant son inquiètude.