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 Retour à la case départ ♥ PV Matsuta.

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Audrey Uchika

Audrey Uchika


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MessageSujet: Retour à la case départ ♥ PV Matsuta.   Retour à la case départ ♥ PV Matsuta. Icon_minitimeVen 20 Aoû - 19:57

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Un an. Un an que je n'étais pas revenu dans cette ville, que je l'avais quitté. Un an que je n'avais pas revu mes amis, que je n'avais pas revu Matsuta. Suite à mon accident - comme vous le savez déjà sûrement - mon père décida de me ramener à la maison, disant que c'était mieux pour moi. Il m'interdit de communiquer avec qui que ce soit et il m'obligea à aller dans une école minable où la bibliothèque ressemblait à un placard à balais et contenait que des livres pour les enfants (oui, je vous jure). Cette année-là fût sûrement la plus minable de toute ma vie. Puis un jour, mon père mourût à la suite d'une maladie - avec un nom hyper compliqué que même moi je ne sais pas comment épeler - et on décida de me renvoyer au pensionnat que j'aimais tant. J'allais enfin revoir tous ceux que j'avais abandonné, j'avais très hâte. Mais est-ce qu'eux avaient envie de me revoir ? Peut-être qu'ils m'avaient tous oubliés. Et Matsuta, peut-être avait-il une nouvelle copine, peut-être c'était-il fait une nouvelle vie. Si ce que je viens de dire s'avère exacte, le seul mot qui me vient en tête est celui-ci ; suicide. Oui, car je n'ai plus de familles, je n'aurais plus aucun ami, plus personne sur qui je pourrais compter. Bien entendu, il y a Alice, mais elle habite au Canada et moi au Japon. Je ne pourrais donc plus rien faire, la mort serait ma seule solution...

Hier avait été mon premier jour dans cette ville depuis déjà un an. J’étais très excitée et angoissée à l’idée de retrouver Matsuta. Excitée parce que j’allais enfin le revoir, revoir mon amour de toujours et angoissée de le voir peut-être dans les bras d’une autre femme. Pour arriver dans cette ville sans-nom, j’avais pris le train très-tôt le matin et j’arrivai au début de l’après-midi à la gare. Pendant le trajet, je n’avais fait qu’écouter de la musique, lire et regarder dehors. C’était comme cela que j’arrivais à passer le temps, et non en parlant avec des personnes que je ne connaissais point et en m’envoyant en l’air dans les toilettes. Je pris ensuite un taxi et celui-ci m’amena directement à l’internat. Je me dirigeais vers l’administration, où on me donna un uniforme, mon horaire et mon numéro de chambre, puis j’allais déposer ma valise dans celle-ci. Puisqu’il était déjà trop tard pour aller manger à la cafétéria, je sortis en ville me chercher un petit quelque chose (ce soir-là ce fût un panini), puis je retournai tranquillement au pensionnat. Il devait être vingt heures quand j’entrai dans ma chambre. Il n’y avait personne, mes colocataires n’étaient pas là. Ça ne me surprenait guère, les étudiants ici aiment bien passer du temps dans d’autres chambres. Je m’assis ensuite sur mon lit, pensant à ce que je pouvais bien faire maintenant. Je n’étais pas du tout fatigué et je n’avais pas du tout envie de regarder la télévision. Alors, qu’est-ce que je pouvais faire ? Allez à la bibliothèque. J’enfilai un pull rayé noir-blanc et des pantalons noirs eux aussi, puis je marchai tranquillement vers le troisième étage, où se trouvait le cœur de ce bâtiment.

J'ai toujours adoré lire, comme vous le savez si bien. Les bibliothèques sont - selon moi - le coeur et l'âme d'une maison ou d'un bâtiment. C'était aussi dans une bibliothèque - celle de cet internat - que j'avais rencontré mon grand amour. Je m'en souviens comme si c'était hier. Je préfère toutefois ne pas entrer dans les détails, vous laissant imaginer comment tout c'était déroulé. Je peux seulement vous dire que ce fût mémorable. Pour en revenir au sujet, j'arrivai enfin où je voulais. Elle était comme dans mes souvenirs, majestueuse. Elle était si grande, si remplie de livres sur plusieurs sujets. Il n'y avait personne au bureau des emprunts, j'étais donc la seule et unique personne dans cette gigantesque pièce. Je commençai à farfouiller dans les allées, cherchant quelque chose d'intéressant. Ce ne fût pas long que je trouvai enfin quelque chose qui me plaisait. Pour finir, je m'assis sur une chaise dans le fond, à l'abri des regards. La vie était si belle quand on avait un bon livre... C'est alors que, plusieurs heures plus tard, je m'endormis, paisiblement. Puis le jour se leva, me laissant toutefois dormir. Si j'avais su qui venait d'entrer dans la bibliothèque, je crois que j'aurais ouvert mes yeux le plus rapidement possible...

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Matsuta Oyama
Ma rédemption
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MessageSujet: Re: Retour à la case départ ♥ PV Matsuta.   Retour à la case départ ♥ PV Matsuta. Icon_minitimeDim 22 Aoû - 18:37

Tout commença durant un matin ensoleillé. Le manoir était encore silencieux comme à son habitude, les quelques rares bouts de lumière glissaient entre les volets pour frapper la chambre et l'éclairer agréablement. L'ambiance tamisée donnait une illusion d'un réveil de dimanche, ce qui provoqua quelques gémissements de la part du prof qui s'enroula dans sa couette trop épaisse pour l'été avant de retourner dans un petit sommeil digne du grand paresseux qu'il est. Les vacances sont pour se détendre et glander sans remords, alors pourquoi s'en priver et se lever à... MIDI ?!? Un coup d'œil hasardeux sur le réveil annonçait qu'il était très exactement 11h54, comment est-ce possible ?! Cela le fit tellement sursauter qu'il en tomba à la renverse sur le sol, en caleçon avec les jambes prises dans le gros nuage blanc de coton et tissu.

Vite vite vite ! Le monde n'appartient pas à ceux qui se lèvent aussi tard que ça ! Et ce n'est pas parce qu'il est bon de dormir qu'il faut sauter la matinée, surtout pour un enseignant qui doit commencer à préparer les cours de cette année ! Aie aie aie, dire que les bouquins à étudier ne sont même pas encore choisis. Mais ne nous précipitons pas tout de suite à la bibliothèque. Il reste un peu plus d'une semaine pour en sélectionner deux ou trois, ce qui n'est pas la mer à boire. Il n'y a donc pas lieu de s'exciter pour du travail pas fait... Même si techniquement rien n'était préparé pour l'année. Les cours sont certes les mêmes, mais il faut savoir les faire varier un peu pour ne pas tomber dans l'ennui monotone de l'ennemi routinière. Cela ne fait que deux ans maintenant et il faut déjà penser à varier, surtout qu'il y avait différents niveaux de cours à gérer et les programmes à respecter... Dire que rien n'a été décidé encore... C'est là qu'on sent que les vacances se terminent : Quand le stress du travail revient !

C'est dans la petite cuisine que Matsu prit du pain de mie, du beurre, de la confiture quelconque, du soda à l'orange, du lait et un yaourt. Dire qu'un adulte de maintenant vingt-huit ans prend ses petits-déjeuners comme un enfant quasiment cinq fois moins âgé. Rien n'était équilibré sur cette table et soyez en sur que le repas ne sera jamais terminé, comme chaque jour en fait... Mais bon, ce n'est pas ça qui empêche le grand enfant de tartiner sa première tranche de beurre, de remplir son verre avec le liquide pétillant et trop sucré et mélanger le tout dans la bouche. Pour changer on recommence avec une tranche confituré qu'on trempe dans du lait et ainsi de suite. Au final le yaourt n'aura même pas été touché vu que personne n'avait rejoint notre gourmand à table. Il n'avait plus qu'à ranger le paquet dans l'armoire, les bouteilles et le laitage au frigo et tous les ustensiles dans le lave-vaisselle.

Tout revigoré et rempli de sucres rapides et lents, l'enseignant ne chercha pas de comprendre où se trouvaient les autres et enfila sa veste ténébreuse pour sortir vers le pensionnat. La chemise portée habituellement avait disparu dans le lave-linge, donc elle fut remplacée par un t-shirt blanc lisse et un peu serré. Le reste n'était que classique pantalon assorti à la veste, le vêtement habituel pour le travail. Ainsi on peut deviner rapidement quand cet homme est en activité ou pas, pratique quand on le connait bien... Encore faut-il faire partie de son cercle d'amis, ce qui n'est pas gagné avec le seul mafieux de la ville. Pourtant ses activités personnelles ne sont pas énormément différentes que celle d'un enseignant normal. Enfin, ce serait le cas si on met de côté les transactions avec les revendeurs pour acquérir de la marchandise et maintenir constant le chiffre de son compte en banque. Mais il n'y avait pas de morts dans son histoire ! Sauf ceux qui rencontraient les jumeaux un peu trop doués au couteau... Abandonnons cela je vous prie ! Il ne faudrait pas donner de mauvaises idées à Oyama, pas maintenant alors qu'il était motivé à travailler !

Un tour en salle des profs suffisait pour récupérer certaines affaires essentielles au bon déroulement de la préparation. Un rapide bonjour à ceux qui avaient eu la même idée que lui, on fouille dans son casier, on récupère les différents papiers nouveaux et on ressort pour chercher un endroit plus calme où travailler. Non pas que l'endroit manquait de chaises vides mais plutôt que les retrouvailles de vacances et papotteries des collègues ne l'intéressait guère. Quoi de mieux alors que la bibliothèque ? En plus cela permettrait au professeur de chercher les bouquins dont il aurait besoin. Jusque là son destin ne lui promettait rien de grave, aucune rencontre lui pourrait lui fracasser son esprit.

En entrant dans la salle du savoir manuscrit, l'enseignant se dirigea avec sa sacoche en main dans l'allée des livres étrangers. Il fallait trouver pour tous les niveaux, mais pour l'instant seuls les contes l'intéressait dans le but de faire un cours sur les contes occidentaux. La Fontaine, les frères Grimm et bien d'autres étaient recherchés par un seul homme qui ne remarqua point que personne ne se trouvait dans cet endroit qu'était la bibliothèque. Vraiment personne ? Pas totalement. Une jeune connaissance au visage écroulé contre une table s'y trouvait ici et visiblement elle venait d'y passer une nuit entière. C'est seulement une fois que Matsuta ait les bras remplis de différents exemplaires de recueils similaires qu'il rencontra la belle au bois dormant. Posant alors ses affaires sans bruit près de lui, il se dirigea vers elle et appliqua sa main sur l'épaule.


-Excusez-moi... Excusez-moi mais vous ne devez pas dormir ici mademoiselle !

Avec le plus grand soin il s'appliqua à ne pas la brusquer. Aucun blâme ne sera appliqué, après tout ça arrive de s'écrouler de fatigue n'importe où. Sa voix resta posé et calme, ne devinant pas du tout que la personne qu'il tenta de réveiller n'était autre que celle qui avait réussi à changer sa vie en rêve éveillé...
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Audrey Uchika

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MessageSujet: Re: Retour à la case départ ♥ PV Matsuta.   Retour à la case départ ♥ PV Matsuta. Icon_minitimeDim 22 Aoû - 20:03


« Brrr... Il fait froid ici. » Je marche dans un désert infinie de neige. La terre est plate comme une pâte à pizza, il n’y a rien à l’horizon. En fait, cet endroit est vide, excepté moi. Je marche, marche, mais la neige m’y empêche. Où suis-je ? Je l’ignore complètement. Il n’y a aucun bruit, c’est le silence complet. Je continue de marcher. Je vois au loin, une tâche floue s’avancer rapidement vers moi. Je m’arrête. Qu’est-ce que cette personne fait ici ? Qui est-elle ? Elle s’approche de plus en plus. La silhouette est étrange, c’était comme si quelqu’un tenait quelque chose dans ses mains. Elle continue d’avancer, plus près. Je peux enfin voir un homme, portant des jeans et un t-shirt blanc. Avec cette température, c’est plutôt étrange. La personne tient un paquet de bouquins dans ses mains, cachant ainsi son visage. Elle passe à mes côtés, comme si je n’étais pas là. C’est alors qu’elle s’exclama :

-Excusez-moi... Excusez-moi, mais vous ne devez pas dormir ici mademoiselle !

Est-ce que j'entendais bien quelqu'un me parler ? On voulait que je me réveille, c'était évident. J'étais pourtant si bien ici, le visage écroulé contre la table. Je pouvais sentir la main de l'homme sur mon épaule. Comment étais-je aussi sûr que c'était bel et bien quelqu'un du sexe opposé ? Franchement, c'est plutôt évident. J'avais entendu sa voix et ce n'était pas du tout celle d'une femme, sauf si elle a un rhume ou je-ne-sais-quoi. De plus, je pouvais aussi savoir que ce n'était pas un étudiant, mais un professeur. Premièrement parce qu'aucun élève se donnerait la peine de venir me réveiller et deuxièmement, la voix était plutôt mature. Ce qui était plutôt étrange à l'instant où l'action se passe, c'est que dû à ma fatigue, je n'avais pas du tout remarqué que la voix qui venait de me parler appartenait au seul amour de ma vie. Mais comme je viens de vous dire, j'étais encore bien trop endormi pour remarquer quoi que ce soit. Après plusieurs secondes où je ne fis pas grand-chose, je décidai enfin à me relever la tête, pour voir à quoi ressemblait celui qui avait osé brusquer mon sommeil.

-Je suis désolé, je ne...

Ma phrase s'arrêta brusquement. Là, devant mes yeux, se trouvait la personne à laquelle je n'avais pas arrêté de penser depuis si longtemps. Là, devant mes yeux, se trouvait la personne que j'aimais et que j'aime toujours. Enfin, là, devant mes yeux, se trouvait Matsuta Oyama, professeur de français dans cet établissement. Si vous n'êtes pas familier avec mon histoire, vous ne savez donc pas combien Matsuta est d'une importance capitale à mes yeux. Puisque celui-ci est mon amour, mon chéri. Je le fixais de mes grands yeux bleus, ma bouche entrouverte. J'étais plus que surprise, j'étais abasourdie, j'étais estomaquée. Je ne savais pas quoi dire, aucun mot ne voulait sortir. Ses yeux, ses cheveux, ce physique, c'était bel et bien Matsuta, celui pour lequel j'étais prête à tout faire. Il m'avait ouvert les yeux, il m'avait - d'une certaine façon - réveillé. Grâce à lui, j'étais plus ouverte sur le monde, j'étais moins renfrogné sur moi-même. S'il savait comment je m'étais ennuyé de lui, comment il m'avait manqué. S'il savait comment j'avais essayé de le contacter, mais que mon père me l'interdisait. Et s'il savait comment je l'aimais toujours. Mais, je n'arrivais à rien dire. J'étais figé sur place.

-M... ma... mat...

Je n'arrivais même pas à prononcer son nom, vous imaginez ! J'avais beau essayé, je n'y arrivais pas. M'avait-il reconnu ? Est-ce qu'il se souvenait de moi ? Plusieurs questions me traversaient l'esprit, mais aucune réponse venait leur répondent.

[à comparer ta réponse, c'est petit >.<]
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MessageSujet: Re: Retour à la case départ ♥ PV Matsuta.   Retour à la case départ ♥ PV Matsuta. Icon_minitimeVen 27 Aoû - 17:58

-M... ma... mat...

ELLE ?!? Mais ce n'est pas possible ! Que fait-elle ici ?!

-Audrey ?! C'est toi ? C'est VRAIMENT toi ?!

Quelle surprise alors ! Le souvenir d'Audrey Uchika remonta comme une bouée sur la mer, provoquant l'effet d'une bombe dans l'esprit de notre homme. Le sentiment fut toutefois contenu par le décor (interdiction de déranger !) mais aussi de par sa nature très expressif qui condensa le tout sur son visage. Ainsi on pouvait observer de grands yeux ronds, des sourcils élevés et une bouche légèrement entrouverte. Le monde tournait à présent en pause, aucun son de parvenait aux oreilles du surpris et les microsecondes semblaient durer des heures. C'est ce genre de sensation qu'on ressent quand le cerveau subit une activité intense. En même temps l'ordinateur ne travaille plus qu'à ressurgir tous les souvenirs passées avec cette femme, les bons moments à la bibliothèque ou dans le dortoir, le reste passa au second plan.

*Mais dis quelque chose !*

Procédures d'urgence enclenchés, activation du système de survie... tout le tralala que vous voulez sera prêt peut-être mais notre homme ne bougea pas d'un poil, si ce n'est les lèvres qui se sont recollés pour éviter une inspection buccale à la bouquineuse endormie. Peu après sa tête retomba sous l'influence de l'attraction terrestre, juste assez pour ne pas avoir l'air abattu, avant de la relever et de s'éloigner un peu d'elle. Tout était de retour, aussi bien les bons moments que des questions sérieuses et importantes. Rassurez-vous, les sentiments sont remontés aussi. Pour un homme il est facile d'aimer une femme, et l'enseignant éprouvait encore plus de facilités que quiconque pour cela. C'est d'ailleurs en ressentant à nouveau son cœur battre dans son torse qu'une soudaine envie d'exprimer son ressenti l'envahit. C'est si soudain, et il s'en rendait compte, mais comprenez que pour Matsu il avait l'amère impression de ressusciter. Ne vous dites pas que c'est dans le sens du "je me sens revivre" qu'on ressent lorsque l'eau coule tel le fleuve de la vie dans notre gorge après une traversée du désert, car vous n'aurez rien compris. En réalité, notre homme vient de réaliser qu'il n'avait jamais oublié son premier véritable amour, celle avec qui il a découvert tant de choses, et que par conséquent il se suicidait petit à petit. L'amour qu'il ressentait pour Audrey était en réalité bien plus grand que ce qu'il croyait.

Après le départ mystérieux de la jeune fille plusieurs questions se posaient, une grande partie d'entre elles mourraient d'envie de trouver leur réponse, d'autres se sont transformés en futilités. Mais là nous allons bien trop vite ! Oyama retrouvait peut-être sa passion, mais rien ne dit que c'est toujours réciproque. Après tout, personne ne sait pourquoi Audrey avait quitté le pensionnat, ni pourquoi elle n'avait pas donné de nouvelles à sa moitié. Si ça se trouve, sa présence en ces lieux n'est due qu'à la contrainte et non à son cœur. Même si une petite voix voulait faire croire à l'homme aux vieux cheveux qu'il n'y avait aucune crainte à se faire concernant leur couple, son esprit posé et raisonnable préféra ne pas se forger trop d'espoirs. A force de grimper on finit par chuter, et Dieu sait ô combien ça fait mal...

Par conséquent, même si l'enseignant débordait d'envie de gouter à nouveaux les lèvres sucrées de sa chérie, il ne pouvait point la sauter dessus sans être certain de quelques points encore obscurs dans ses pensées.
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