Corvée BUANDERIE

Depuis le début de la semaine, Gunther s’acquittait d’une tâche plutôt ingrate. Après ses cours, l’adolescent descendait dans la buanderie où il récupérait les draps malpropres de ses camarades et même de certains professeurs. Après quoi, il s’occupait de la lessive en essayant de fournir pour le lendemain des tissus frais et aux senteurs exquises. C’est dans le tumulte des machines à laver que le jeune homme s’affairait tout en ruminant contre le surveillant à qui il devait cette punition. 21h00 s’affichait sur le réveil qui trônait au dessus de machines qui remuaient dans tout les sens dans un bruit assourdissant. A l’heure là, plus personne ne se présentait et pourtant Gunther était forcé de rester jusque 22 h00. Une heure dévastatrice qui l’agaçait au plus haut point tant par le temps gaspillé que par l’inutilité dont elle faisait preuve. Aussi l’homme fut frappé de surprise lorsqu’un bruit sourd provint des escaliers. Quelqu’un approchait.

Les bruits de pas se précisaient sous le capharnaüm habituel au quelle était soumise la buanderie. L’adolescent aux aguets se tenait immobile, perché sur une machine à laver, légèrement interloqué. Une vision furtive embrassa les yeux perçants du garnement qui distingua une chevelure flamboyante qui virevoltait dans les airs dans un battement régulier. Un visage poupin pénétra les lieux empourpré des reflets conjugués de ses cheveux et de la lumière pâle qui éclairait la buanderie. La porcelaine semblait composer son épiderme soyeux où des éclats de lumière dansaient en chœur. Cette apparition divine cloua le jeune homme sur place, incapable de bouger. Enfin, Gunther reconnut en cette grande beauté son professeur d’éducation sexuelle et le petit nuage sur lequel il flottait depuis un moment disparut avec soudaineté. Le lycéen vit ses joues s’embrasaient en prenant une teinte cramoisie qui trahissait une gêne ambiante. La scène cocasse s’éternisait. Une foultitude de pensées traversa son imaginaire à la vitesse de l’éclair. Un professeur, experte dans un domaine bien particulier, ainsi dénudé devant l’élève qui s’interrogeait sur le moyen de passer cette heure agréablement. Bien sûr, Gunther suivait les cours de son enseignante et connaissait son nom mais il n’avait jamais eût la chance d’être son cobaye pendant les cours. D’ailleurs maîtresse Musaki ne semblait pas l’avoir reconnu puisqu’elle bafouilla un : « Excusez-moi... Je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un ». L’adolescent s’amusa de voir son professeur aussi déstabilisé presque timide alors que d’ordinaire on la connaissait sulfureuse et même provocante. Elle dissimulait sa poitrine comme elle le pouvait, ne possédant plus qu’une jupe qu’il lui tardait de jeter dans une machine. Gunther sauta de son perchoir pour venir prendre son corset maculé. « Bonjour sensei, puis-je vous débarrasser ? Pourquoi me cachez-vous votre poitrine, j’ai toujours cru que vous étiez une exhibitionniste. »

Un éclair de lucidité vrilla les prunelles écarlates de son professeur quand elle réalisa se trouver en compagnie non pas d’un inconnu comme elle se l’était imaginé mais l’un de ses élèves. Une main rabattue sur la poitrine, l’autre serrant le corset tâché, la jeune demoiselle riait aux éclats en réponse aux plaisanteries du garnement qui tentait de détendre l’atmosphère assez oppressante. Dans le même temps, celle-ci consentit à lui donner son corset dévoilant l’espace d’une seconde l’un de ses seins qui rinça l’œil du jeune homme, un sourire en coin.
«Bonjour Gunther. Excuse moi je ne t'avais pas reconnu», décréta son enseignante alors qu’il répondait directement « Je vous pardonne, maîtresse ». Des sous-entendus salaces ne cessaient jamais d’exciter le lycéen, encore plus lorsque que son professeur dévoila intégralement sa poitrine délicieuse. D’ailleurs, son pantalon se surélevait déjà en un endroit stratégique et quand elle posa une main sur son épaule, l’adolescent refréna l’envie d’en faire autant avec la belle rousse. Son oreille fût envoûté par la voix langoureuse de l’enseignante plantureuse : « Il y a beaucoup de chose que tu ne sais pas à mon sujet. Il se peut que je sois très pudique, qui sait? » Puis elle se retourna vers les étagères en quête d’un détachant assez puissant. Gunther s’approcha dans son dos avec délicatesse, posant ses mains sur ses hanches graciles, soufflant dans son oreille « Et moi, il se peut que je possède le meilleur des détachants en stock. Malheureusement, on ne peut les payer qu’en nature ceux là ! ». Avec sensualité, l’adolescent lécha le lobe de son professeur, puis le mordilla avec appétit. Plus bas, contre ses fesses, le professeur d’éducation sexuelle pouvait sentir son outil de travail principal, autant dire qu’il était opérationnel.

La jeune femme ne resta pas insensible aux avances du garnement, appréciant le traitement prodigué à ses lobes. La langue du lycéen sinuait avec douceur sur son oreille, parcourant goulûment les anfractuosités qui se présentaient. Un met délectable s’offrait à ses papilles, dûment rassasiées. La respiration saccadée de son professeur était révélatrice d’une prise de plaisir partagée par les deux individus, quant à son sourire, il montrait de manière irréfutable que la demoiselle était consentante et même exalté à l’idée d’une union charnelle ce soir là. Son membre durci par l’extase communiqua un mordillement de lèvres de son enseignante, complètement impliqué dans la suite des évènements. « Si tu as ce détachant, il se pourrait que je le veuille. Il va de soit que je paierais comme il faut », signifia son amante avec malice. C’est d’ailleurs un sourire coquin qui fût le préambule d’un premier baiser qui échappa néanmoins au jeune homme, puisque situé à l’extrémité de ses lèvres. Goûter à ses lèvres se révéla un aphrodisiaque pour l’adolescent qui se laissa surprendre à caresser l’un de ses seins totalement sans défense. Puis les deux corps s’unirent comme pour n’en faire qu’un : Les seins de la demoiselle se plaquèrent contre son torse et sa cuisse assurait une friction au niveau de son entrejambe qui fît grimper la libido de l’élève, un peu hagard. Une libido accentuée qui fit place à la frustration quand le professeur d’éducation sexuelle s’éloigna vers une machine à laver, brisant violement la communion qui s’était installé entre les deux âmes. « Bien sur, si tu ne l'as pas je ne paierais pas », sifflota-t-elle avec une voix mutine. Clin d’œil et langue pendue irritèrent le lycéen qui s’approcha et enlaça son professeur en glissant « Il n’y a qu’un moyen de le savoir ». A présent, son enseignante juché sur une machine à laver, la poitrine nue se trouvait en face du garnement qui ravit son sein droit avec ses mains et l’embrassa avec vigueur.

L’étudiant accordait son entière concentration à la poitrine de son professeur, obnubilé et hypnotisé par son sein, la langue du jeune homme étreignait le téton avec véhémence, instaurant une emprise puissante et mobile qui ne cessait de balayer les reliefs en long, en large, en travers. Ses doigts assistaient les mouvements langoureux en malaxant, pétrissant,
assouplissant les excroissances de chair que formaient la poitrine opulente de la jeune femme. Ses lèvres tantôt embrassaient tantôt avalaient avec gloutonnerie les surfaces de chairs qui se présentait à elles. Interrompu en plein ouvrage, deux mains aux longs doigts le retirèrent avec ardeur. L’adolescent profita d’un sourire angélique avant de bénéficier d’un baiser passionné qui le laissa pantois. Le garnement appuya l’enlacement après un moment, une main toujours posé sur un sein. Soudainement, la langue de sa compagne franchit ses lèvres et s’en alla recueillir la sienne dans une valse effrénée. Gunther se vit ôter son T-shirt très rapidement, ce qui l’obligea à lâcher momentanément le sein qu’il recueillit juste après. Une main baladeuse surfait sur son torse avec curiosité, ce qui enflamma le jeune homme. « Tu espère avoir une bonne note, en me montrant ce que tu sais faire? » lui demanda son professeur. « Je veux la note maximale » s’enquit-il avec bestialité en reprenant les baiser qu’il avait avec la demoiselle. Les sexes des deux individus se frottaient l’un à l’autre depuis tout à l’heure à travers les vêtements, renforcé par les soubresauts de son professeur dû à la machine en route. Gunther finit par glisser une main sous la jupe.

Les doigts aventuriers du jeune homme achevaient leur escapade exploratrice sous le sous-vêtement noire, câlinant superficiellement l’intimité qui s’y fourvoyait. Les frissons de son professeur était perceptible et même contagieux, provoquant des spasmes de satisfaction chez son élève. Les jambes expertes de son enseignante enserraient avec force les cuisses du lycéen, ce qui favorisait un rapprochement corporel encore plus intense. Une main de sa compagne était descendue dans son dos, tandis que sa jumelle s’était logée à son insu, vers l’entrejambe de Gunther. Elle y dispensait des caresses qui mettaient son engin en liesse, enhardi de toute sa hauteur. Bien vite, son pantalon s’affaissa jusque ses chevilles, permettant au professeur d’enseigner l’étendue de son art. En revanche, il ne fallait pas oublier que ce soir, c’était l’adolescent qui était noté, qui devait faire ses preuves. Le jeune homme vit ses lèvres léchaient avec sensualité jusqu’à ce que sa langue entreprit de sortir et valser avec la sienne dans une confusion totale. « Tu es sur que tu as les capacités pour avoir la note maximale? » questionna Musaki. « Ce n’est pas à moi d’en juger, maîtresse » poursuivit-il en ôtant la jupe noire de son professeur. A présent, en sous vêtement, le couple n’était plus très loin de la nudité totale. Gunther jeta les derniers tissus qui les bridés, se découvrant totalement.

L’adolescent embrassait les passions déraisonnées de son amante, avec entrain et endurance. Pendant ce temps, son intimité résonnait d’une ardeur impulsée par les vas-et-viens constants d’une main chaude et vicieuse. L’excitation grimpait intérieurement chez le lycéen, atteignant les sommets du plaisir, cadencé par cette main pécheresse. Le phallus opérationnel, l’élève pouvait dès maintenant exécuter son travail, apprécié par la compétence de son professeur. Ce dernier s’empressa de lui signifier par une phrase brûlante d’impatience : « Il est temps que je vois ce que tu sais faire. » Aux portes de la jouissance, le garnement viola l’orifice avec force, véhémence et dynamisme. Exploitant la cavité avec un potentiel monstrueux, forant comme un bougre cette mine d’orgasme, le lycéen montrait ostensiblement son désir de décrocher une excellente note. Son organe copulateur dépouillait l’intimité lacunaire comme un exutoire à son trop plein de vitalité, assaillant sans répit son professeur qui devait peiner à emmagasiner de l’air. L’air qui s’était d’ailleurs embrasée prestement, substituant la buanderie en une fournaise peu commune. La respiration de l’étudiant s’accélérait encore un peu plus, ses mains ne s’agrippaient aux seins de la demoiselle avec sauvagerie en les pétrissant littéralement. La machine à laver branlait dangereusement, rythmée par sautillements des fesses de son enseignante. Secouée en tout sens, ébranlée de toutes parts, la jeune femme se faisait sévèrement torchée comme une marionnette sans fils. Voilà maintenant que le garnement retournait son aîné et pratiquer un coït inhabituelle qui visait l’anus.

Les gémissements de la demoiselle se détachaient du capharnaüm ambiant, enflammant l’atmosphère monotone qui régnait sur les lieux. Gunther, guidé exclusivement par ses instincts primaires et son avidité charnelle, auscultait avec minutie mais vigueur l’orifice. Comme possédée, la diablesse s’extasiait en mouvant ses hanches avec aisance et efficacité. Elle accomplit ces gesticulations avec assez de perfection pour que le garnement n’ait plus besoin d’osciller son bassin. Le lycéen contemplait son professeur qui s’était retournée et jetée des regards coquins et plein de passion à son élève. Avec délicatesse, l’élève laissa choir une de ses mains sur les fesses de sa compagne sur lequel il s’appuya pour exercer quelques pilonnages tranquilles. Avec l’autre main, Gunther contraint la jeune femme à quitter la machine à laver, exécutant une levrette où sa complice était réduite à se mettre à quatre pattes. Ainsi, un séant idéalement bombée se présentait à lui et l’adolescent s’appliqua à poursuivre ses coups de rein en y mettant un peu plus de sauvagerie.