L'infirmerie... Ouverte?[Pv Penelope Diaz]

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Que voulez vous, dès que vous avez un casier judiciaire on vous refuse la plupart des jobs public, ainsi fut il pour le poste de professeur, Henri repassa dans le couloir, déçu, la valise dans les mains... Il refit un tour des lieux, parce qu'il savait qu'il n'aurait pas l'occasion de revenir un de ces jours, peut être jamais... Il marchait lentement, profitant des murs fraichement repeigné et des bruits que faisait ses pas dans les couloirs vides, puisqu'il y avait court... Il passa dans l'infirmerie, tourna un peu la tête et continua a avancer... Avant de s'arrêter et de marcher a reculons et tourna la tête... Incroyable, l'infirmerie n'était pas fermée! Il y a cinq ans il n'y avait pas d'infirmière et donc pas d'infirmerie, mais là... Il se tourna face a la porte et ouvra délicatement la porte... Dingue, ça sentait... Cela sentait... L'Espagne, il pénétra en regardant des deux côtés pour voir si la nouvelle infirmière était là... Il posa sa valise et se dirigea vers le p'tit coin avec les lits... Vous savez pourquoi? Parce que les lits sont d'une qualité irréprochable ! Et une idée un peu idiote lui effleura la tête, voler un matelas, c'est débile hein? Mais quand Henri pense a voler un truc c'est que ce truc doit lui plaire, il sauta sur un lit et s'allongea dedans en retirant rapidement ses chaussures... Il retira sa veste et resta ainsi torse nu. A quoi il pensait? Il pensait des choses du genre.

-Hmmm matelas matelas petit matelas! Il est trop bon ce matelas! Faudrait que je trouve le même, matelas matelas!

Hem oui, après tout ce qu'il aime Henri, outre que les sandwichs écouter les autres ect... C'était les MATELAS! Ces super matelas qui apportent tout le repos dont on a besoin après une dure journée de travaille, et qui pouvait aussi servir a ... Autre chose vous voyez? Vous devez savoir vous l'avez peut être fait... Manger sur le lit! Ah et faire l'amour dessus aussi... Les matelas de l'infirmerie sont tellement bien qu'Henri c'est endormis... Et ne se réveilla pas quand des bruits de pas se firent entendre.

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Et oui, il y avait bien une nouvelle infirmière. Penelope Diaz n'était cependant présente que depuis quelques temps, mais il semblerait que l'établissement avait toujours manqué de personnel dans se domaine, car elle put tout accommodé comme bon lui semblait, ce qui il fallait bien le dire, lui plaisait beaucoup. Elle y ajouta donc sa touche personnelle, notamment une odeur particulière, venant de catalogne ! La raison pour laquelle elle n'était pas dans l'infirmerie au moment ou Henri y entrait était assez simple : la jeune femme était partie rechercher quelques dossiers médicaux manquant et les avaient récupéré au secrétariat. Elle avait bien l'air de l'archétype de l'infirmière, avec une blouse blanche et une jupe noire qui descendait jusqu'à ses genoux. Le bruit que ses talons aiguilles faisait dans les couloirs était franchement très difficilement inaudible, et beaucoup de femme de cet établissement portait ce genre de chaussure. Bref, elle trouva la porte de l'infirmerie ouverte. Il s'agissait probablement d'un élève qui avait mal quelque part, souvent au ventre, dans le but d'échapper a un contrôle particulièrement difficile, enfin, c'était le cas le plus fréquent. Sa longue chevelure était coiffée en queue de cheval, et même si elle avait un teint et des traits asiatique, certain petit détail de son anatomie l'associait également a l'Espagne, bien que le trait trahissant le plus cet état de fait était l'accent si particulier des femmes espagnoles...Il n'y avait personne dans le bureau, elle en profita donc pour ranger ses dossiers, il devait s'agir de quelqu'un qui avait juste regardé si elle était présente...Mais elle eue un doute, il y avait peut être quelqu'un de présent dans l'infirmerie. En tant que propriétaire des lieux en quelque sorte, elle se devait de vérifier. Si elle avait entendu cette réplique sur les matelas, elle aurait probablement enchainé sur cette vieille chanson française qu'il ne devait même pas connaître, mais par chance elle ne l'avais pas entendue. La jeune femme entra donc dans le petit coin réservé au lit et trouva un homme allongé sur l'un d'eux, torse nu. Il était mignon, mais elle était en plein service et ce n'était pas vraiment le moment pour la drague...Bref, elle prit donc la parole sur son ton professionnelle

« Je peut vous aidez ? »

Et prit un sourire de circonstance. Elle lui donnait ainsi une chance d'échapper a un interrogatoire de police plus corsé. Vu son âge, il avait l'air de quelqu'un d'extérieur a l'établissement, et puis il avait une valise, a moins qu'il ne s'agisse d'un nouveau professeur, sinon cet homme devait être simplement de passage. Croisant les bras sous sa poitrine, Penelope attendit une réponse, mais elle se rendit compte qu'elle avait été assez impolie. Elle devait se présenté tout de même, il en ferait ainsi probablement de même, et puis franchement, c'était quand même la moindre des choses non ? Elle lui tendis alors la main et repris la parole, ne parvenant pas a gommer ce petit accent espagnol qui la caractérisée tant.

« Oh j'oubliais, je suis Penelope Diaz, l'infirmière de cet établissement, enchantée... »

La voix était accommodante et accueillante, pour l'instant, elle ne montrait aucune trace d'hostilité...

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Être réveillé par une douce voix accompagné par un accent Espagnol... Tout pour se lever en douceur, cela aurait été une autre voix Henri aurait sursauté en lâchant un petit cris surpris. Mais avec cette voix il ouvrit ses yeux lentement et se leva en tournant la tête en direction de ce... Si joli son qu'étais prononcé, la jeune femme se présenta et Henri lui fit un sourire, un sourire qu'il ne montrait que très rarement.

-Vous avez une jolie voix... Je suis Henri, ancien Prof de Chimie. J'étais venu ici pour récupérer mon emplois après 5 ans de prison, pour mes élèves, mais on ne me l'a pas redonné alors... J'ai voulu encore tâter une fois ces lits de plus prêt, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu d'infirmière ici. Je suis heureux que vous remplacez la dernière qui a disparue, m'enfin...

Il manqua de se tirer une clope, il se rappela que c'était interdit dans l'infirmerie, il soupira un coup et regarda l'infirmière...
Il passa du regard chaque recoin de son visage, dans sa tête se détaillait chaque partie du corps de l'infirmière, il descendit les yeux sans aucune idée derrière la tête, il faisait ça pour se mettre dans la tête le souvenir de cette femme qui rendait service au élève... Quand il arriva au pied il releva la tête et regarda l'infirmière.

-Dang, vous avez un très jolis physique... Pardonnez ce "Dang "inexplicable, j'ai attrapé ce tic de langage il n'y a pas très longtemps... Et vous, cela fait longtemps que vous vous êtes engagée en tant qu'infirmière?

Il était tellement occupé a contempler le visage de cette personne qu'il venait de rencontrer, tellement occupé qu'il en oublia qu'il était torse nu... Il suivait du doigt la grande cicatrice qu'il avait sur le torse, non pour se rappeler de son amour perdu mais pour... On ne sait pas.

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La jeune femme le trouvait amusant ! Il ouvrit doucement les yeux, comme si sa voix l'avait plus bercée ou plutôt accompagnée vers un doux réveil plutôt que de le tiré d'un sommeil réparateur. L'homme sourit, il avait un joli sourire d'ailleurs et se présenta. Il était donc l'ancien professeur de chimie, du nom de Henri. Il avait purgé sa peine de prison et avait espéré récupéré son emploi, en vain. Les professeurs devaient tous avoir un casier judiciaire vierge, il en était de même des infirmières après tout...Toutefois, cet homme avait payé sa dette a la société, ainsi, la jeune femme ne le jugerait pas, surtout qu'il n'avait pas l'air méchant, elle le trouvait même plutôt sympathique. Il la détailla de la tête au pied, mais pas comme l'aurait fait un pervers en manque, comme s'il recherchait plutôt a être sur de ne pas oublier son visage, dans le cas ou ils se reverraient un jour. Il semblait vraiment apprécier cet établissement, c'était dommage que la loi était ainsi faite, elle avait le sentiment que cet homme aurait du avoir le droit a une seconde chance. Mais la dernière infirmière avait disparu ? Voilà une chose bien étrange...Elle ne s'attendait pas a ce genre de chose, de plus l'homme termina sa phrase curieusement, ce qui signifiait que la jeune femme présente avant elle avait probablement du prendre la poudre d'escampette avant même de donner sa démission, un manque de professionnalisme évident ! Une fois qu'il eu fini de détailler Penelope, il revient a son visage avant de reprendre la parole, commençant par un Dang. Il expliqua qu'il s'agissait d'un tic de langage, mais a vrai dire, cela n'était pas dérangeant, surtout qu'il avait été suivit d'un compliment. Joli physique...C'est vrai qu'elle n'était pas vilaine a regarder, elle en avait conscience. Il lui demanda si cela faisait longtemps qu'elle était ici, alors elle répondit le plus honnêtement du monde

« Non, je suis arrivée il y a quelques semaines, mais j'ai très vite trouvé mes marques. Je peut comprendre pourquoi cet établissement vous manque, l'on s'y attache vite... »

Elle allait terminé une réplique sans importance lorsque le mouvement de son doigt sur sa cicatrice lui fit remarquer cette dernière, qu'elle n'avait même pas vu au premier coup d'œil. Pour une femme médecin, ce n'était pas vraiment l'idéal, mais bon, elle ferait avec ! Elle avait envie d'engager quelque peu la conversation avec cet homme, apprendre a le connaître, elle ne connaissait pas grand monde ici, et avoir des amis étaient toujours agréable ! Cet homme lui semblait malgré ses cinq ans de prison quelqu'un d'honnête, et puis il fallait bien l'admettre, Penelope était toujours attirée par les profils atypiques, surtout pour ses amis...

« Permettez moi de vous retournez le compliment pour le physique, même cette grande cicatrice ne saurait l'entacher, au contraire, elle ajoute une touche de charme...Excuser moi si je vous paraît indiscrète, mais pourquoi avez vous été en prison autant de temps ? »

Elle décida de ne pas demander la provenance de la cicatrice en elle même, jugeant que cela serait probablement trop indiscret. Elle était tout de même respectueuse...

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Henri rougit un peu quand elle parla de son charme, il arrêta de se longer la cicatrice et lui fit un sourire quand elle dit que cela faisait quelque semaine qu'elle était venue...
Même si la question qui relatait du "pourquoi avoir fait de la prison" n'a pas fait flanché son sourire... Il se tapa avec le bout du doigt, deux fois sur la tempe et deux fois sur la veine de la main gauche. Avant de soupirer un coup et d'expliquer ce qu'il avait fait.

-Je suis comme ça, et rien ne changera a que je fasse couler du sang pour les autres, vous savez ce qui me révolte avec la justice d'ici? C'est quand vous avez des gens qui viennent ôter des vies, si vous donnez le premier coup pour sauver les autres vous êtes mis aux même rang qu'eux, j'ai pas volé la vie d'innocent moi j'ai volé la vie de coupable, j'ai toujours consacré mon temps aux autres vous voyez? C'est un peu pour cela que j'ai cette grande cicatrice, c'est une blessure de guerre qui me rappellera toujours que je me bas pour le peuple et les oppressé... Dang. Pardonnez cette phrase typique tout droit sortie d'un roman chevaleresque.

Il passa la main dans ses cheveux et trouvait qu'il parlait beaucoup, qu'il parlait surtout trop de lui, il ferma les yeux et se sortit un chewing gum et commença a le mâchouiller, enfin discrètement pour ne pas faire trop de bruit et regarda de nouveau l'infirmière.

-Dang, et vous, vous venez d'où et vous avez fait quoi durant votre vie?... Oups désolé mauvaise question, et vous en ferez de quoi de votre vie? Vu que vous devez l'avoir devant vous.

Il secoua un petit peu la tête sur les côtés, avant de se remettre a parler.

-Parce que pour avoir ce charme là c'est que vous êtes encore jeune.

Il entendit la sonnerie, il lâcha un soupire, mais ne prit pas peine de partir... Il voulait encore rester un peu, mais la jeune fille devait bien exercer son travail. Il regarda la pièce et se tourna de nouveau vers l'infirmière.

-Faut que j'trouve un coin où me cacher, si on me vois je suis mort...

Il se gratta le cou en souriant, les élèves commençaient déjà a s'accumuler dans la salle d'attente.

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Il avait donc passer du temps en prison pour avoir assassiner quelqu'un qu'il jugeait comme coupable...La justice avait droit d'exclusivité sur ce genre de chose et gare a celui qui oserait marcher sur ses plaque bandes...Mais toutefois, cela ne poussa pas l'infirmière a le juger. De toute manière, il avait payé sa dette désormais, et le fait qu'il porte cette cicatrice, qu'il affirmait avoir eu pour aider les autres, prouvait qu'il n'était pas foncièrement mauvais. Il avait probablement du être un professeur idéaliste, pensant qu'il pouvait faire réussir tous ses élèves, s'imposant lui même des cotes de résultats. Ou alors elle se trompait totalement, ce qui était possible aussi, mais cela n'était pas le problème du moment. Il s'excusa pour avoir employé une phrase digne d'un roman chevaleresque, mais venant de lui cela était amusant. Il y avait une par crédible et une autre surfaite, la dualité des deux rendait la chose réellement amusante. Il passa ensuite la main dans ses cheveux et, prenant quelques secondes, s'offrit un chewing-gum. Puis il la regarda de nouveau en reprenant la parole, tournant la discussion vers elle, lui demandant ce qu'elle avait fait dans la vie, avant de se reprendre et de demander plutôt ce qu'elle avait l'intention de faire dans cette vie. Il marqua une pause puis expliqua qu'avec ses charmes, elle devait être encore jeune. La jeune femme rougit un peu, mais ne perdit pas son sourire pour autant. Alors seule les jeune femme sont jolie ? S'il avait connu sa mère, il aurait grandement été surprit, mais bon ce n'était après tout pas le moment d'entrer dans ce débat, et ici il avait raison, elle était encore jeune, très jeune...Avec tant d'expérience devant elle...

« Vous avez raison, je n'est que vingt cinq ans. Jusqu'à présent, ma vie a été rythmé entre mes deux pays d'origines, l'Espagne et le Japon. J'ai menée des études d'infirmière qui m'ont menée ici et maintenant j'espère pouvoir exercer ici mon métier dans de bonne condition. Je doit avouer que je n'est jamais manqué de rien, mes deux parents sont des gens fortuné. Mon seul objectif et de réussir dans ma vie d'infirmière et de soigné un maximum de personne, pour le reste, je voit au jour le jour ! »

Cela n'était pas aussi grave ou sérieux que lui mais résumé a peu près bien sa petite vie...Évidement, elle avait tu certain détail un peu glauque, mais ceux qui avait connu sa facette la plus sombre l'avait bien cherché et l'on avait tous ses petits secret. La sonnerie retentit alors et Penelope soupira...Bientôt, quelques gamins se croyant malin viendrait prétextant un mal de ventre pour échapper a une interrogation écrite. Elle en voyait même certain se rendre vraiment malade pour cela ! Diable les enfants de nos jours avaient vraiment une imagination débordante, et la belle ne savait pas comment gérer ceci. Il affirma qu'il devait se cacher sinon il était mort, mais l'infirmière lui fit un geste qui signifiait que cela n'était pas nécessaire en reprenant la parole

« Si un élève vient, il n'a rien a dire. Pour un membre du personnel, je dirais que je vous est vu avoir un malaise en rentrant et que j'ai insisté pour que vous preniez du repos. N'oubliez pas, nous nous devons de soigner tout le monde dans les mêmes conditions. »

Elle lui fit un clin d'œil avant de s'éloigner du lit quelques secondes pour fermer la porte, afin d'atténuer les cris et les bruits de course des élèves dans les couloirs, puis revint vers lui en poursuivant la conversation

« D'une certaine manière, nous avons le même but, aider les autres. C'est juste que nous prenons un chemin différent. »

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Elle lui expliqua qu'elle est devenue pour soigner un maximum de gens, elle parla aussi de l'excuse qu'elle utiliserais et la jeune femme partie en lui faisant un clin d'œil... Un joli clin d'œil, quand elle revint, Henri n'avait pas résisté et c'était allumé une clope, il lui fit un petit sourire gêné et en tira une bouffée.

-Dang, désolé je n'ai pas résisté, mais ça me stresse que je sais que je ne puisse pas revenir ultérieurement, malgré que ce soit interdit de fumer dans l'enceinte et que cette chose me fasse du mal, mais que voulez vous c'est la seule chose qui sait me détendre... Après une autre chose.

Il laissa s'échapper la fumée avant de reprendre une autre bouffée, en tournant la tête pour ne pas enfumer l'infirmière, les bruits de pas et les papotages se firent moins entendre, c'était sûrement une interclasse, il aperçu Matsuta Oyama passer... Lui il ne l'avait pas vu, il laissa s'échapper de nouveau la fumée, avant de se remettre a parler.

-Vous savez, j'ai toujours employé ce moyen pour aider les gens, moi je n'ai jamais essayé de résoudre le problème, je le supprimais... M'enfin.

Il préféra se tourner vers un autre sujet de conversation, un peu plus en rapport avec elle qu'avec lui, il ne voulait pas trop en dire, cela lui ferait un peu mal et cela le mettrait dans l'embarras.

-Dang, j'ai toujours voulu explorer les autres pays, j'aimerais que vous me décriviez l'Espagne, j'aimerais savoir comment c'est, comment les gens parlent... Quoique ceci ne sera pas nécessaire vous avez déjà la voix qui caractérise le pays... Il a de la chance de vous avoir.

Il lui fit un sourire avant de tirer encore une autre bouffée de sa clope. Il attendait que l'infirmière réponde... Il n'avait remarqué que sa queue de cheval quand elle se retourna pour parler au élèves qui trainaient dans les couloirs.

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L'homme avait prit une cigarette et tiré quelques bouffée pendant que l'infirmière avait le dos tournée. Cette dernière posa les mains sur ses hanches et prit un air plus grave, mais plus pour la plaisanterie, et le sourire en coin qu'elle affichait montrait qu'elle ne prenait pas cela réellement au sérieux. Par contre il avait piqué sa curiosité en lui expliquant qu'il s'agissait de l'une des deux seules chose qui parvenait a le détendre. Elle garda l'information dans un coin de la tête, en se demandant ce qui pouvait bien le détendre en dehors de la cigarette, il n'était pas un homme comme les autres tout de même. Il expliqua qu'il préféré supprimer les problèmes que les résoudre. C'était une idée comme une autre, même si la méthode qu'il avait utilisé pour supprimé les problèmes était assez radicale. La jeune femme ne s'en formalisa pas pour autant, elle n'était pas le genre a se laisser facilement déconcentré. Au moins faisait t'il attention de ne pas lui mettre de la fumée dans le visage, elle lui en était reconnaissante car elle n'aimait pas particulièrement la fumée de cigarette et ne fumait pas, elle avait jadis essayait mais elle ne trouvait pas cela très convainquant, alors elle avait vite abandonner la cigarette. La jeune femme l'écouta ensuite lui poser des questions sur l'Espagne. Apparemment, rien qu'à son accent, il avait comprit qu'elle avait des origines de la péninsule ibérique. Il rajouta un compliment qui fit quelque peu rougir la jeune femme, car il était criant de simplicité. En Europe, un homme qui vous fait la cour essayera d'utiliser des poèmes bidon ou des mots sortant de l'ordinaire, pensant que le violon était nécessaire, mais apparemment, les gens étaient moins romantiques ici et elle devait admettre que cela lui plaisait ! Elle n'aimait pas que l'on tourne autour du pot pour lui faire perdre son temps inutilement, autant aller a l'essentiel.

« Vous êtes gentil ! L'Espagne est un beau pays par beaucoup d'aspect, aussi bien ses grandes ville comme Madrid et Barcelone, mais aussi le charme de sa campagne et des régions des Pyrénées. Je ne vous cacherez pas que question sécurité, il vaut mieux éviter le pays basque, mais a part cela tout est calme. C'est très divisé par contre, entre les traditionalistes qui sont très croyant et la jeunesse qui voudrait voir les mœurs se libéré. Pas de compromis, l'on passe d'une extrême a l'autre très facilement. Si vous y allez un jour, je vous donnerez quelques bonnes adresse a visiter. »

Elle du se retirer une nouvelle fois quelques secondes, un groupe d'élève ayant prit la porte de l'infirmerie pour un squat temporaire. Elle les chassa rapidement, ce qui permit a Henri de voir la queue de cheval de l'infirmière. Cette dernière se retourna ensuite pour rejoindre l'ancien professeur se remémorant ce qu'il avait dit plutôt, il y avait quelque chose qu'il lui permettait de se détendre mieux que la cigarette, et elle avait très envie de savoir quoi, la curiosité est un vilain défaut certes, mais la soif de connaissance était plus forte que sa vertu !

« Bon, je ne vais pas vous refaire le topo sur la cigarette, je suis sure que vous avez du l'entendre une centaine de fois, mais j'aimerais juste savoir quel autre chose vous permet de vous détendre, juste par curiosité. »

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Mince, Henri n'avait pas donné assez de détail, officiellement c'était deux chose qui le détendait, mais en fait il y en avait trois, et la troisième c'était un peu plus hm... Intime vous voyez? Il tira la dernière bouffée de sa clope et l'écrasa entre ses doigts avant de le poser dans un bout d'aluminium qui trainait dans sa valise, ne demandez pas de quoi viens ce morceau c'était sans doute un emballage de sandwich, un sandwich fait maison, oui Henri fait ses propres sandwich. Il ne répondit pas a la question, du moins pas tout de suite faisant une moue plutôt gêné avant de répondre.

-Dang, vous préférez laquelle de seconde? Celle qui est banale ou celle qui est un peu plus... Excitante?

L'infirmière lui fit un petit sourire, il haussa les épaules avant de soupirer. Il se leva et se dirigea vers la fenêtre et l'ouvrit, il inspira un coup profitant de l'air de dehors et se retourner vers l'infirmière en lui faisant un petit signe de s'approcher.

-Venez profiter un peu de l'air, on a une journée magnifique et il serait dommage de ne pas vouloir en profiter... Bon pour ces deux choses qui me détendent, c'est d'être dans le calme en lisant ou en mangeant un sandwich... Hem oui je suis un peu adorateur de ces casse croûte, j'ai déjà beaucoup voyagé et c'était les seules choses que je mangeais. Sinon l'autre chose.

Il allait le dire sans comment dire, pas sans gène mais plutôt sans honte, il lui fit un petit sourire mais il parla un peu moins fort. L'infirmière le regardait comme si elle était impatiente de savoir la réponse. Il répondit que quelque seconde après.

-Le sexe, oula non je vous arrête tout de suite je ne suis pas comme ces gens qui sautent a tout va et avec n'importe qui, c'est pas parce que ça me détend que je pratique souvent, c'est juste que je trouve les relations un peu moins excitante quand il n'y a pas de sentiment, vous voyez? Cela se ressent quand vous le faite, quand la personne vous aime et que vous l'aimez vous y ressentez un peu plus de plaisir, bon il est vrai que je l'ai fais avec certaine personne mais avec d'autre je trouve cela plutôt... Amer, c'est excitant de le faire avec une amie que vous connaissez bien mais cela l'est encore plus quand vous le faites avec un amour.
Dang, je ne sais même pas pourquoi je vous parle de ça cela me gène un peu...

Il lâcha un soupir avant de se tourner de nouveau face au ciel. C'était la mer aujourd'hui... La mer avec pour seul bateau le soleil.

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Il demanda si elle voulait connaître le plus classique ou le plus excitant. Bien entendu, Penelope voulait savoir les deux ! La jeune femme avait toujours été curieuse, et même les choses les plus banales peuvent l'intéresser. Toutefois, elle devait admettre qu'en parlant de chose excitante, il avait piqué a vif cette curiosité malsaine qu'elle dissimulé au fond d'elle...Mais rien de plus qu'un sourire amusée ne transparait de ses lèvres. Elle sait se contrôler. Il écrasa le reste de sa cigarette dans un bout d'emballage que la jeune femme ne parvint guère a identifié avant de l'encourager a venir le rejoindre sur le bord de la fenêtre. Cette dernière s'exécuta, prendre un peu l'air ne lui ferait pas de mal, surtout que l'infirmerie n'était pas climatisé. L'un de ses plaisirs lui permettant de se détendre était de dévorer les Sandwich. Il fallait bien le dire, s'il y avait bien une chose qu'il était impossible de sortir des mœurs, c'était bien ce casse croute idéal pour les voyages. Penelope ayant elle même pas mal voyagé, elle partageait totalement son point de vue sur ce point. Pour l'autre, il laissa planer un certain temps d'attente et son timbre de voix baissa. Il n'avait pas honte d'en parler, mais cela semblait plus le gêné, et elle comprit rapidement pourquoi. Il aimait le sexe. Mais contrairement a la majorité des personnes présente dans cet établissement, enfin le peu qu'elle en avait vu, il n'était pas du genre a sauté sur tout ce qui bougeait juste pour se détendre, et trouvait même cela frustrant. Avec une grande amie, cela devenait selon lui excitant, mais bien sur, rien ne remplaçait le fait de le faire avec quelqu'un qui vous aime et que l'on aime en retour. Amusant, il était plus romantique que la jeune femme ne le pensait, mais c'était souvent comme cela après tout. Mais il fini par s'arrêter en affirmant qu'il ne savait pas pourquoi il en parlait a elle. Il avoua que cela le gêné avant de regarder de nouveau le ciel. Elle le regarda avec lui, celui ci était entièrement bleu, même pas un seul nuage pour venir perturber ce beau paysage. Juste le soleil brillant a l'unisson. Elle lui répondit alors

« Ne soyez pas gêné, je suis infirmière, il m'arrive donc de parler de ce genre de chose avec des patients ou patientes, que j'oriente bien souvent vers le planning familial. Mais si je me contentait de cela, je m'en tirerait a trop bon compte. J'avoue, je n'est pas besoin d'être amoureuse pour prendre du plaisir. C'est quelque chose de plus pulsionnel. Quand j'ai besoin, je demande. Je doit dire qu'ils ont rarement dis non. Vous allez probablement me prendre pour une fille de mauvaise vie, et vous n'aurez pas tord. Mais je suis ainsi, je n'essaye pas de lutter contre ma propre nature. »

Ce qui représentait un certain manque de courage, elle l'admettait elle même, mais elle ne voyait pas pourquoi elle essayerait de se maitriser. Elle n'avait pas besoin de sentiment pour couché avec un homme, juste d'avoir envie de lui. Il faut dire que Penelope ne savait pas vraiment ce qu'était l'amour, donc elle ne pouvait savoir ce que cela pouvait procurer. Tant pis s'il la prenait pour une salope, elle avait voulue être honnête avec lui car il avait l'air sympathique. Elle reprit ensuite

« Enfin, malgré tout, je comprend votre position, bien que je n'est jamais été amoureuse, j'imagine que ce n'est pas la même chose lorsque cela est le cas... »

Elle garda le regard dans le ciel, attendant une réponse. Lui avait telle fait peur ? La discutions risquait de prendre une autre tournure en tout cas, et elle en avait bien conscience...

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Mince, elle aussi elle faisait comme ses pulsions lui disaient? C'était une de plus avec les autres, mais Henri n'avait pas de préjugé pour ça, il n'empêchait pas les gens de faire ce qu'ils veulent. Il tourna la tête vers elle et lui fit un sourire.

-Je vois... D'habitude pour tout vous dire quand j'ai une relation c'est plutot les autres qui me la propose, moi je ne fais que leur rendre "service". Hum puisqu'on est embarqué dans ce genre de conversation et peut être que ma question sera indiscrète, mais vous êtes quel genre? Si vous voyez ce que je veux dire...

Il lui fit un sourire, décidément il souriait beaucoup aujourd'hui, avant de porter sa main a sa boite de chewing gum vu qu'il n'avait plus de poche et lui tendit la boite.

-Vous en voulez un?...

Elle se servit et lui fit un signe de la tête pour le remercier, il s'en sortit un aussi et commença a le mâchouiller aussi discrètement que la dernière fois. Hum il pensait qu'il allait peut être trop loin en posant cette question et fit la moue.

-Dang, désolé de poser cette question aussi vite, vous pouvez la retirer ou répondre si cela vous plaît... Si vous me la retournez qu'est ce que je puis vous dire, je veux juste que ma partenaire ce sente bien, enfin qu'elle fasse comme ça lui plaît.

Il se dirigea vers sa valise et fouilla dedans, il déballait des trucs pour en chercher une autre, habits, nourriture, photo, souvenir, vieille affaire de prof... Il se gratta la tête ne trouvant pas ce qu'il cherchait et soupira, il remballa ses affaire et referma la valise, se relevant et eu un petit sourire gêné.

-Je crois bien que j'ai encore perdu les clef de chez moi...

Il avança de nouveau vers elle, il trouvait l'infirmière plutôt belle fille, mais il n'était plus temps au compliment.

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Elle sentie bien qu'elle avait causée une petite déception a l'homme lui faisant face, mais au moins elle ne l'avait pas choqué particulièrement ou entrainé un effet qui l'aurait bloqué, il expliqua même qu'il n'avait généralement ce genre de relation que lorsque la personne lui demandait. Il lui demanda ensuite de qu'elle genre elle était, ce qui voulait dire si elle préférait les choses douces et sensuelle ou plutôt brutale. Eh bien elle était difficile celle la ! Elle n'avait pas réellement de préférence entre les deux. Tout dépendant du ou de la partenaire ainsi que des pulsions du moment. Mais quelque soit la situation, elle avait toujours préférée être dominée que dominante, elle avait toujours la santé des personnes entre ses mains et elle appréciait pour une fois laisser son corps entre les mains d'un autre, pourvu qu'il sache s'en servir, sinon cela serait décevant ! Il prit une boite de chewing gum et en proposa un a l'infirmière. Cette dernière le prit avec un sourire et en hochant la tête pour le remercier. Elle ouvrit le papier qui le recouvrait et le plongea dans sa bouche rapidement. Elle le mâcha rapidement tandis que l'homme se rétracté, trouvant probablement finalement sa question assez indiscrète. Il expliqua qu'elle pouvait retirer la question, mais dans le cas ou elle lui retournait, qu'il s'en moquait un peu, du moment que sa partenaire se sentent bien. Elle approuva de la tête, avoir de l'intérêt pour le plaisir de l'autre était selon elle l'une des choses les plus importante, rien ne pouvait marcher sans cela. Elle lui répondit alors

« A vrai dire, je suis plutôt du genre dominée. Quand vous passez votre vie a manipulée les autres pour les soigner, vous appréciez assez le fait d'être en position inverse pour de doux traitements...Mais je peut menez le jeu si cela est nécessaire, je m'adapte également... »

Il se mit a fouiller dans sa valise pour rechercher quelque chose qu'il ne semblait pas trouver. Il y avait pas mal de chose dedans et cela semblait assemblé pelle mêle sans ordre précis. Bon soyons clair, elle n'était pas très soigneuse également avec ses valises, mais toujours assez pour se retrouver dans son semblant d'organisation. La jeune femme se demanda ce qu'il recherchait, lorsqu'il annonça après avoir tout rangé qu'il avait une nouvelle fois perdu les clés de chez lui ! Voilà qui était vraiment très embêtant, comment allait-il rentrer chez lui ? Il y avait bien la solution du serrurier, mais ce n'était pas génial et peut-être qu'il n'en avait tout simplement pas les moyens. Il s'avança vers elle pendant qu'elle affichait un regard interrogateur, se demandant ce qu'elle pouvait faire pour lui. Elle n'avait pas trente six solutions, elle devrait l'emmener chez elle le temps de trouver une solution acceptable.

« Je ne voit pas beaucoup de solution malheureusement. Je peut vous menez chez moi le temps que l'on retrouve ses clés, mais vous devrez attendre la fin de mon service, l'affaire de peu de temps heureusement. L'on appellera un serrurier, et je vous ferez patienté chez moi, il y a assez de place ne vous en faite pas ! Oh j'en profite, je vous donne ma carte, avec mon adresse et mon numéro de téléphone, en cas de besoin, n'hésitez pas ! »

La jeune femme lui tendis la carte, si elle pouvait lui être utile a quoi que ce soit, se serait avec plaisir...

Sandwich Eater Messages : 343 Date d'inscription : 18/08/2009 Age : 29

L'infirmière est bien gentille de lui proposer qu'il vienne cohabiter avec elle, pourtant ils ne se connaissent que depuis quelque minute... Ou quelque heure, il lui fit un sourire et hocha la tête, il remit sa veste et continua a parler, tout en prenant sa carte.

-Ce sera avec plaisir, par contre je risque fortement de vous rendre visite ce soir.

Il pris sa valise en main et se leva, il n'y avait plus tellement de chose a dire a part que de se souhaiter une bonne journée, il s'avança vers elle et lui fit la bise, il se dirigea vers la sortie et ouvrit la porte, il se dirigeait vers la sortie tout pensif, c'était l'une des dernières fois qu'il revenait, et il viendrait quasiment a chaque fête organisée par le lycée, chaque jour allait être un véritable supplice... Il pourrait toujours voir les élèves en dehors de leur court, mais plus pouvoir leur donner de court, de leçon, il se dirigea vers la ville, il était 14 heure... Une heure où le soleil tapait fort... Il chantonnait un petit air qu'il appréciait, un air qu'il ne connaissait depuis que quelque temps...

-Jumping all ov all over the world, together!

Il continua le chemin en ville, il attendra la fin de la journée pour aller chez Pénélope...

Invité

Il avait l'air sympathique, elle n'allait quand même pas le laisser dans la panade ! Et puis ainsi, elle pourrait essayer de l'aider a retrouver ses clés ou voir une solution avec un serrurier ou autre. Il devait bien y avoir un moyen de régler ce problème de porte. Au pire, elle utiliserait sa solution de dernier recours, mais la, il faudrait une nouvelle porte, car notre infirmière reste aussi une grande sportive...Il lui fit la bise et la remercia en précisant qu'il viendrait lui rendre visite le soir, probablement histoire d'être sur qu'elle est fini son service ici, puis il prit sa valise et partit...Les lois avaient été faite pour protéger les élèves, mais cet homme n'avait pas l'air particulièrement dangereux, elle ne put s'empêcher de songer que certaine devait vraiment être mal faite. Mais ce n'était pas elle qui faisait la justice, et ainsi, l'espagnole n'avait pas son mot a dire dans le fait qu'il ne pouvait plus enseigner dans l'établissement. Elle continua doucement sa journée donc, a recevoir des élèves parfois réellement souffrant, mais trop souvent en pleine simulation pour sécher un cours, la plupart ne pouvait cependant être filtré, l'on avait pas encore de quoi connaître le sens exact des douleurs. Une fois terminée, elle plia ses affaires et se retira vers le parking pour prendre sa voiture et tourné les clé de contact en songeant a cet étrange mais fort intéressante rencontre. Pour la première fois, avoir avouée qu'elle était plus prédatrice que proie en matière de séduction lui avait valu un regard déçu, mais étrangement, cela ne semblait pas la déranger plus que cela, c'était une réaction assez logique finalement, cela voulait t'il dire qu'elle n'avait côtoyé que des personnes curieuse ? Qu'importe dans le fond, elle allait le revoir ce soir, ils auraient le temps de discuter de nouveau, et c'était bien la l'essentiel après tout...

=> Manoir de Penelope Diaz [fin du topic]

» Faut etre ouverte a tout.. (pv Penelope)