Jam It au resto [PV Aku]

Aujourd’hui, Taïchi n’avait pas envie de préparer à manger. Et vu comment il faisait beau, il pensait plutôt manger dans un fast-food. Par bonheur, il y’en avait un des plus connus pas très loin de chez lui. Il s’y rendit donc à pieds et au bout d’un moment, il rentra dans le restaurant. Dans la file d’attente, il regardait les différents menus et en voyait un avec un jouet qui lui plaisait. Et par conséquence, c’est CE menu qu’il prendrai. Oui il avait passé l’âge, et alors ? Taïchi se moquait de tout ça. Arrivé à une caisse, il commanda donc son menu, non sans faire sourire la jeune caissière qui devait se demander qu’est-ce qu’un jeune homme de cet âge pourrai faire avec un jouet comme ça. Son plateau a la main une fois servi, il prit des pailles au passage et s’assit à une table. En tournant la tête, il reconnu un de ses meilleurs amis : Fujiwara Aku, plus connu sous le sobriquet d’Akunounet. Il eu alors une idée. Il déchira juste un bout du papier qui entourait la paille, et souffla dans celle-ci en direction d’Aku, qui se prit le papier en pleine figure.

* POWA ! ! ! ! *

Pensait-il, fier de lui. Il se cacha aussitôt derrière le mur à côté de sa table, toujours assis, pratiquement en pouffant mais en essayant de ne pas se faire remarquer. Taïchi adorait faire ça. De temps en temps, il jetait un coup d’œil pour voir la réaction de son ami.

Après avoir envoyé son bout de papier sur son pote, Taïchi prit une des serviettes qu’il avait pris sur son plateau et en découpa quelques boulettes pour les envoyer par la suite sur Aku. Connaissant son ami, il savait très bien que même face à la mort, il ne refuserai jamais un combat. Il eu soudain l’idée de prendre une deuxième paille et les fixa ensemble. Sarbacane à double canon. Parfait. Chargeant les deux armes, il se cacha derrière le pilier à nouveau et au moment où il allait tirer, Aku n’était plus là. Merde ! Où est…. Et d’un coup il se prit une rafale de projectile en plein sur le visage. Tournant la tête, il vit Aku et se mit à rire. A voir sa tête, il avait encore fait la fête toute la nuit, mais il conservait tout de même sa dextérité. Il serra alors chaleureusement la main de son pote et posa ses pailles.

‘ Ravi de te voir ici mon grand ! Alors toi vu ta tête tu as encore fait la bamboula cette nuit ! Tu es tout seul là ? ‘

Dit-il en mettant une main sa poche, l’autre prenant son gobelet de soda, dont il but une petite gorgée. Pour une surprise, c’était une agréable surprise. De toutes les personnes qu’il connaissait, Taïchi était loin de se douter que c’était Akunounet qu’il croiserai ici. D’ordinaire, il ne se levait pas avant une heure avancée de l’après-midi. Et là, il était au restaurant. Si ça se trouve il attendait quelqu’un ou avait eu quelque chose à faire dans la matinée. Quoi qu’il en soit, c’était cool de le voir.

Taïchi regarda Aku martyriser la pauvre jeune femme. Bien que ce soit vilain, il rigola quand même et s’assoit. Quand Aku revint, à table, il se releva et partit chercher le plateau de son ami. En chemin, il croisa un petit garçon assis tout seul à une table, qui le regardait béatement, le doigt dans le nez. Taïchi regarda alors autour de lui et s’approcha du garçon en le chatouillant sous les bras et lui disant « Guili-Guili ! ! ! » puis il partit chercher le plateau. En repassant, il voyait les parents se gratter la tête et se demander pourquoi leur enfant n’arrêtait pas de dire « Guili-Guili ». Taïchi souri et posa le plateau d’Aku. Il s’assit alors cette fois pour de bon et bu une gorgée de son soda, avant de dire :

‘ Oh tu sais les boites, moi j’aime pas. Je comprend pas le concept de s’enfermer dans un endroit avec plein de monde et de s’abrutir les oreilles avec du bruit qui n’est même pas de la musique et de boire jusqu’au point de se bourrer la gueule. Evidemment ce point de vue est le mien et n’engage que moi, mais jamais, Oh grand jamais je ne mettrai les pieds là-dedans. En plus vu que j’aime pas les endroits où y’a trop de monde, je deviendrai fou en moins de deux ! ‘

Dit-il en mangeant alors quelques frites. En tournant la tête, il croisa le regard d’une jeune fille. Apparemment la petite fille de primaire, fille à papa ultra riche, avec des couettes en plus. Elle le toisa en lui tirant la langue du style « C’est moi la plus forte ». Taïchi fit alors une boulette avec sa serviette et la lui jeta en pleine tête. Non mais oh ! On se fout pas de sa gueule sans payer. Puis il retourna à sa conversation avec Aku.

‘ Non mais oh ! Pimprenelle et Frifrelant. Gosse de riche ! Sinon Oui j’ai flashé sur Firmin. Je regardais le dessin-animé quand j'étais môme. C’est pour dire à quel point ça date ! Et je suis même étonné qu’il soit connu au japon dit-donc ! ‘