Une rencontre sportive [ pv Saphire Kamizouki ]

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Le temps était idéal. Il faisait chaud mais les nuages cachant le soleil rendait la température supportable, agréable même. Son sac sur le dos, sa raquette sur l'épaule, Itarille comptait profiter de son samedi après-midi pour se défouler de la semaine de cours finalement écoulée. Elle marchait lentement, regardant le ciel et les mouvements des nuages. Le terrain de tennis n'était plus très loin à présent, elle pouvait déjà l'apercevoir et à son grand soulagement, il n'y avait encore personne.
Ainsi, lorsqu'elle arriva à destination, la jeune fille pu confortablement installer ses affaires. Elle déposa sa raquette sur un banc et fit de même avec son sac d'où elle tira une bouteille d'eau et ses balles. Alors, elle sautilla légèrement sur place pour échauffer ses jambes, souriant de plus bel. Cette sensation de liberté que lui procurait le plaisir du sport était incomparable. Elle s'était vêtue d'une mini jupe blanche aux bordures jaunes et d'un T-shirt de couleur identique. Ses cheveux étaient relevés en queue de cheval et maintenus par un bandeau jaune qui tombait légèrement sur son front. Elle était prête à présent.
Saisissant sa raquette et quelques balles, elle se dirigea vers le fronton le plus proche où elle commença à tirer. D'abord doucement, évaluant sa distance, le rebond puis la direction prise par les balles. Elle faisait du tennis depuis longtemps et adorait ce sport. Frapper fort c'était comme évacuer sa colère, sa fatigue et sa rancœur. C'était vider son corps et son cœur pour repartir à zéro; Une sorte de renouveau qui lui avait aidé à supporter toutes ces années. A survivre aux épreuves du passé. Oui, pour tenir le coup et le poids de son histoire sur ses épaules, Itarille avait compensé par le sport, la musique et l'écriture. Elle s'était renfermée dans ces passions pour oublier la tristesse qui avait peu à peu envahit sa personne. La haine aussi. Comment ne pas haïr celui qui vous a abandonné alors que vous étiez si jeune? Comment aurait-elle pu un jour accepter la mort de son père ? Cette pensée traversant son esprit, la jeune fille se mit à frapper encore plus fort. La balle frappa le mur en face d'elle et revint si rapidement, avec tant de puissance, que la lycéenne n'eut même pas la force de la renvoyer. Ses souvenirs lui faisaient trop mal et la fatiguaient. La tristesse, ce sentiment la rendait vieille. La nostalgie, ce sentiment poussait toujours quelques larmes à franchir la barrière de ses yeux. Non, elle ne voulait plus y penser. Pas aujourd'hui. Elle n'allait pas se laisser aller ici, où n'importe qui pouvait arriver d'un instant à l'autre. Elle ne faiblirait pas.
Marchant jusqu'à ses affaires pour se saisir d'une autre balle et avaler, au passage une gorgée d'eau, Itarille recommença son épuisant manège. Elle frappait, courait, sautait, frappait de nouveau de toutes ses forces. Et elle se fatiguait. Et plus elle sentait ses muscles se crisper, plus elle oubliait de penser. Seule, livrée à elle-même, elle devait frapper. Encore et encore. Rattraper, ne jamais laisser passer. Oui c'était une drogue qui l'avait déjà sauvé et sans elle aujourd'hui, peut-être aurait-elle déjà sombré.

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Saphire. Que dire de cette jolie jeune femme qui avait fait tourné la tête à plus d'un malgré qu'elle n'avait que 17 ans. Mais malgré son jeune âge, elle avait certainement plus vécu de chose qui dépasse le stade de mauvais évènements, étant des évènements qui avaient vraiment bousculer sa vie à jamais. Pour commencer, c’était une fille de personnes vraiment riche, qui vivaient dans le luxe et dans un château. Pour beaucoup, un château est austère et glauque, mais pas celui dans lequel elle avait vécu pendant les 16 longues années de sa vie. Mais ce n’est pas vraiment ça qui est horrible. Ce qui est terrible, c’est que pendant 10 ans, ses même parents aveint enfermé la jeune Saphire dans une chambre, très belle certes, mais de laquelle elle n’avait pas le droit de sortir, ne serait ce qu’un cheveu. Dans cette chambre, il y avait vraiment tout ce dont elle avait besoin, comme des vêtements, des toilettes, une salle de bain, mais malheureusement, il n’y avait pas l’amour dont elle avait le plus besoin. Elle se sentait vraiment seule, et ne comprenait même pas pourquoi ça lui arrivait, à elle. Pendant 10 ans, elle vécut comme cela, puis elle put enfin sortir, et fut même inscrite à l’école. Mais c’était alors une jeune fille très timide, et elle n’avait aucun amie, n’osant pas s’approcher des autres. Mais pendant sa treizième années, un événement arriva, et la changeant complètement. La jeune fille toute timide se changea en une jeune femme qui allait vers tout le monde, surtout les hommes, mettant en avait toutes ses jolies courbes. D’ailleurs, c’est ce qu’elle avait fait le matin même. Après s’être lever à 6 heures, elle avait déjeuner puis pris une bonne douche, avant de sortir ses affaires de son placard. Elle mit une jupe courte noir, et une chemise blanche, assez ouverte pour entrevoir sa poitrine. Mais contrairement à son habitude, elle sortie de grande chaussettes et ses baskets qu’elle mit. Elle avait décider qu’elle irait taper quelques balles sur le terrain de tennis. C’était assez rare, mais ca lui arrivait souvent, quand elle n’était pas d’humeur à aller draguer, elle venait taper quelques balles. Mais la plupart du temps, elle tombait sur le terrain de tennis sur un jeune homme magnifique, et la journée se finissait généralement dans un lit ou sur un banc…

Elle prit sa raquette qu’elle avait posé dans un coin, et avec son sac de sport, contenant des serviettes, une bouteille d’eau et ses balles, elle se dirigea vers le terrain d’un pas léger. Elle ne rencontra personne sur la route, et arriva enfin. Elle remarqua qu’une personne était déjà entrain de taper des balles. Elle s’avança lentement, et se mit sur un autre terrain, juste à côté, et regarda la jeune femme. En la regardant, Saphire pouvait deviner que cette jeune femme faisait depuis un moment du tennis. Chacun de ses gestes étaient bien calculé et la force aussi. Elle se demanda si elle allait aller lui parler, la cassant dans son jeu, et décida de taper quelques balles avant. Elle tapa alors quelques balles, assez doucement, mais qui rebondir de l’autre côté du filet, tapant le mur et revenant vers elle. Quand elle commença à fatiguer, elle se dirigea vers la jeune femme.

-Salut.

Elle n’avait simplement dis que ca, et si jamais la jeune femme ne répondait pas, tant pis.

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Concentrée et de plus en plus fatiguée, Itarille ne retenait plus ses coups. Elle frappait bien trop fort et chaque balle qu'elle renvoyait provoquée de faibles tremblements dans ses bras. Elle était ici depuis presque 2 heures lorsqu'elle aperçue du coin de l'œil une personne venue également pratiquer. Il lui sembla que c'était une lycéenne, tout comme elle, mais elle ne s'attarda pas dessus. Presque épuisée, la blonde avait encore de la rancœur à évacuer et elle ne s'arrêterait qu'une fois le cœur léger et son égo satisfait. Toutefois, au bout d'une quarantaine de minutes supplémentaires, une balle vint frapper sur son bras droit et lui fit, par le même coup, lâcher sa raquette. Elle souffrait horriblement et étouffa entre ses lèvres un cri de douleur et milles insultes. Elle se tenait le bras, respirant et se concentrant pour faire passer le mal. Lorsqu'enfin elle sentie que ses muscles se détendaient de nouveau, elle reprit sa raquette, une balle tombée à ses pieds et frappa de nouveau mais beaucoup plus faiblement. Alors, elle entendit qu'on l'interpella. Un faible "salut" plutôt hésitant qui semblait provenir de la jeune fille à ses côtés. Rattrapant la balle qui revenait vers elle d'un geste de la main, Itarille se retourna donc vers la lycéenne en question et l'observa un moment avant de répondre :

" Bonjour."

Elle laissa son regard parcourir cette fille; Elle devait avoir à peu près son âge, possédée de magnifiques cheveux blonds et des yeux bleus de couleur semblable à ceux d'Itarille.

"Tu es nouvelle au lycée ? Je ne t'ai jamais vu avant. "

En attendant la réponse de celle-ci, Itarille jeta la balle nichée dans sa main dans les airs et frappa avec la raquette qu'elle tenait dans son autre main. La balle rebondit sur le mur et elle continua à jouer. Parler en pratiquant n'était pas un problème pour elle bien qu'elle commençait à être réellement exténuée. D'ailleurs, sa fatigue se ressentait dans chacun de ses coups : moins précis, plus faibles et plus espacés.

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La jeune demoiselle regardait la jeune femme depuis un moment lorsqu’elle se retourna enfin vers elle. Elle lui adressa un vague « Bonjour ». Son regard la parcourut, ce qui ne gêna pas du tout la jolie pierre bleu, comme elle était habituée à tout cela. Elle lui demanda ensuite si elle était nouvelle au lycée, avant de reprendre son jeu. La pierre bleu se mit contre le grillage, les bras croisée, sa raquette à la main. Elle regardait la jeune femme devant elle. Elle avait de longs cheveux blonds attachés en une queue et des yeux très bleu. La pierre bleu lui sourit avant de lui répondre, tout en regardant le ciel. Mais sur le coup, elle se demanda si elle devait vraiment répondre à cette question, mais après tout, si elle voulait faire des connaissances, il fallait peut être mieux qu’elle parle d’elle. En faite, elle était arrivée la veille, et avait fait un rapide tour des lieux sans se faire remarquer dès le premier jour. Elle avait fait un rapide tour dans sa chambre pour poser ses affaires et se reposer un peu, avant de venir la. Elle regarda donc de nouveau la jeune femme pour lui répondre.

-En effet je suis nouvelle. Mais je me présente. Saphire Kamizouki.

Elle ne savait pas pourquoi, mais la jeune femme lui rappelait quelqu’un. Même fatiguer elle continue à taper ses balles, et Saphire l’admire pour ça, même si elle ne la connaît pas vraiment. En faite, cette jeune pierre bleu admire beaucoup de gens, qui sont légèrement différent dans leurs comportement par rapport à la « norme ». Elle était comme ça et elle n’allait pas changer de si tôt. Elle prit sa bouteille d’eau dans son sac et en bu plusieurs gorgées. Elle avait vraiment soif, peu habitué à faire du tennis tout les jours. Mais comme il y avait un terrain de tennis, autant en profiter. Elle attendait à présent une réponse de la jeune femme, adosser contre le grillage.

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"En effet je suis nouvelle. Mais je me présente. Saphire Kamizouki. "

Saphire Kamizouki. Ce nom lui était totalement inconnu. Du coin de l'œil, Itarille aperçu cette nouvelle élève s'appuyer contre le grillage, surement en attente d'une réponse de la part de la blonde qui, pour sa part, continuait de frapper ses balles. Toutefois, sa partie en solitaire ne tarda pas à s'achever puisque, prit d'une pulsion soudaine, la jeune fille frappa de toutes les forces qui lui restaient dans le projectile et son retour fut bien trop brutale. Elle ne l'arrêta pas lorsque celui-ci revint taper sur sa raquette. Ses muscles tremblant étaient comme paralysés. Son corps était vidé. A bout de force, elle se laissa tomber en arrière. Un bruit sourd se fit entendre lorsque sa tête heurta le sol, lui infligeant une faible douleur qui n'était rien comparé aux élongations de ses muscles. Par terre, sur le dos, elle regarda un instant le ciel puis tourna la tête, sentant un regard peser sur elle. Saphire l'observait, une once d'inquiétude brulant dans les yeux; Alors, Itarille lui adressa un sourire se voulant rassurant juste avant d'esquisser une grimace de douleur. D'accord elle devait l'avouer, elle avait mal partout et n'était même pas sure d'être capable de se relever. Son cœur battait dans ses tempes et même avec toute la volonté du monde, sa respiration restait agitée et saccadée. Impossible de se calmer. Elle serra les paupières, à la recherche d''une certaine sérénité mais elle avait l'impression d'entendre son sang s'agiter dans ce corps vidé de toute énergie. Elle rouvrit donc les yeux et, réalisant que la nouvelle élève avait accouru dans sa direction, s'exclama :

" Je vais bien ne t'en fais pas. J'ai juste besoin de reprendre un peu de force, je crois que j'en ai un peu trop fait. Alors dis-moi, pourquoi es-tu venu dans cet établissement ? "

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Saphire observait la jeune blonde, et lorsque celle ci tomba sur le sol, elle se mit à courir vers elle pour voir comment elle allait, une flamme d’inquiétude dans le regard. Elle s’accroupit à côté d’elle, et tandis que celle ci voulait la rassurer, elle lui mit le bord de sa bouteille sur la bouche pour qu’elle puisse boire. Elle lui demanda ensuite pourquoi elle était venue dans cet établissement. Question qu’elle préférait éviter. Elle continua de lui donner de l’eau, faisant comme si elle n’avait rien dit, mais elle devrait bien répondre un jour ou l’autre. Elle finit par reprendre la bouteille et referma avec le bouchon, puis elle se leva pour remettre la bouteille dans son sac, avant de se tourner vers la blonde.

-Pourquoi je suis la hein ?

Elle regarda le ciel. Devait elle lui dire la vérité, ou bien mentir pour passer un peu plus inaperçu ? Elle ne savait que dire, mais au moins moi, peut être en saurait elle davantage sur la jeune blonde si elle lui répondait une vrai réponse.

-Et bien, a vrai dire, c’est surtout parce que j’ai entendu une rumeur disant qu’ici, le règlement était bien plus souple sur certaine chose.

Ce n’était pas très explicite, mais au moins, c’était la vérité. Elle ne savait pas comment la jeune femme allait réagir, mais après tout, tant pis si elle devait déjà se faire une ennemies, de toute façon, elle en aurait forcément.

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Elle lui avait donné à boire et Itarille ne put la remercier que d'un faible sourire. Même les traits de son visage étaient crispés, comme chacun de ses muscles qui, pour la plupart, continuaient de trembler. Elle bu goulument le liquide dont la sensation de fraicheur intense arrache quelques frissons à son corps endolorit. Enfin, au bout de plusieurs gorgées, la jeune blonde rendit la bouteille à sa propriétaire qui la rangea alors dans son sac. Celle-ci paraissait pensive et plutôt hésitante lorsqu'elle lui répondit :

"Pourquoi je suis la hein ? "

Itarille se mordit alors la lèvre, honteuse de poser une telle question. C'était exactement l'interrogation à laquelle celle-ci refusait de répondre et c'était égoïste de sa part de penser qu'elle était la seule à avoir un passé lourd et douloureux qu'elle ne souhaitait pas partager. Peut-être que Saphire était venue pour une raison intime qu'elle ne souhaitait pas lui confier. Face à sa culpabilité, la jeune blonde s'apprêta à assurer à la nouvelle qu'elle n'était pas obligée de lui répondre mais celle-ci parla avant que ces mots puissent sortir de la bouche d'Itarille.

"Et bien, a vrai dire, c’est surtout parce que j’ai entendu une rumeur disant qu’ici, le règlement était bien plus souple sur certaine chose. "

Itarille soupira de soulagement. Il ne semblait là y avoir aucune histoire à cacher. Si elle ne se trompait pas, cette fille venait de lui avouer indirectement qu'elle était venue dans l'optique de s'amuser. En effet, elle ne s'était pas trompée d'établissement dans ce cas. Les règles y étaient strictes certes, mais si mal respectées par le Proviseur lui-même.

" Je vois... j'espère que tu trouveras ce que tu es venu chercher alors... et... merci pour l'eau. "

Sur ces mots, la demoiselle tenta de se relever, prenant appui sur les coudes. La douleur lui arracha une grimace trahissant sa souffrance lorsqu'elle se redressa. Elle avait réussit à se mettre assise mais n'était pas sure de pouvoir aller plus loin. Ses jambes ne supporteraient surement pas son poids. Marcher semblait alors un obstacle infranchissable. Mais dans quel pétrin s'était-elle encore fourrée...

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Saphire vit la jeune femme soupirer de soulagement et ne put s’empêcher de sourire. Peut être avait-elle crut qu’elle ne répondrait pas. Elle l’écouta sourire et lui sourit chaleureusement. Puis elle tenta de se relever, mais ne parvint qu’a se rassoire, non sans une grimace de douleur. La jolie pierre bleue avait mal pour cette jeune femme, et elle allait l’aider à se relever, et sûrement la ramener dans sa chambre si besoin. En la connaissait que très peu, on pourrait croire que c’est une simple dragueuse qui couche avec le premier venu, sans s’inquiéter d’un quelconque sentiment, mais en faite, elle était très attentionnée avec les autres. Elle rangea sa raquette et ses balles dans son sac, puis elle tendit la main à la jeune demoiselle assise sur le sol. Elle était toujours la pour aider quelqu’un qui avait besoin d’aide, et se n’est pas aujourd’hui que ça va changer. C’est vrai que parfois Saphire pouvait paraître sans cœur, ce qui était vraiment très rare puisque la plupart du temps elle souriait d’un sourire très communicatif, mais jamais elle ne laissait tomber quelqu’un, même si elle ne connaissait pas cette personne. Et puis, un peu de gentillesse dans ce monde de brute était bien mieux.

-Tu veux un coup de main ?

Elle lui fit un sourire réconfortant, comme pour lui montrer qu’elle ne laissera pas dans cette situation. Mais en même temps, elle se demandait pourquoi la jeune femme tapait tant de balle qu’elle finissait complètement épuisée et les muscles engourdit. Parfois ça lui arrivait, quand elle était vraiment énervé et qu’elle voulait évacuée cette colère. Mais même dans ses cas la, ce n’était jamais autant que cette jeune femme. Mais Saphire ne voulait pas poser la question, après tout, peut être qu’elle n’avait pas envie d’en parler, et elle ne voulait pas qu’elle soit obligé de lui en parler. Elle lui en parlerait si elle voulait, mais la jolie pierre bleue ne dirait rien concernant ses questions qu’elle se posait.

-Si tu veux je peux t’aider à retourner jusqu'à l’internat …

Pour une fois, elle ne pensait à rien d’autre qu’aider cette jeune femme qui était une de ses nouvelles camarades de classe, et elle ferait tout son possible pour y arriver.

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Itarille ne put s'empècher de sourire, touchée et émue par la gentillesse de cette jeune fille qui lui était pourtant inconnue. Elle lui tendait la main, dans les deux sens du terme d'ailleurs, et la blonde accepta cette offre. Ainsi, avec l'aide de Saphire, elle réussit à se relever, non sans difficultés. Alors, elle inspira profondément, se concentrant sur ses jambes tremblantes. Elle s'était finalement calmée mais ses muscles étaient si affaiblis que chaque mouvement était une véritable torture. Se forçant à masquer sa douleur sur les traits de son visage, Itarille s'adressa calmement à la jeune fille :

" Je suis désolée de te demander ça mais en effet, je ne serais pas contre un peu d'aide. Merci. "

Lentement et difficilement, Itarille marcha jusqu'à ses affaires qu'elle ressembla. Alors, elle rangea tout ce qu'elle pouvait dans son sac et sa raquette dans son étui. Elle souffrait mais prenait sur elle. Il n'était pas question de s'apitoyer sur son sort; Elle avait cherché ce qui lui arrivait, c'était à son tour d'assumer. Soutenue par Saphire, la lycéenne, à bout de forces, enfila son sac par-dessus son épaule et entreprit de quitter le terrain de sport. Mais une fois cet étape franchit, elle réalisa que rejoindre sa chambre au 3ème étage du bâtiment était absolument impossible. Dans un coin pessimiste de son esprit, elle se répétait qu'elle n'y survivrait pas. Même si cette pensée était un peu exagérée, elle n'était pas loin de la réalité. Son corps ne supporterait pas cet effort supplémentaire pour le moment, même avec l'appui d'une autre personne. Soupirant, Itarille se laissa tomber dans un coin d'herbe bordant le chemin. Une fois sur le dos, elle esquissa une nouvelle grimace de douleur et afficha un regard désolée vis-à-vis de sa camarade.

" Je suis désolée mais je crois que même avec ton aide, je suis condamnée à rester ici encore un moment. Je dois vraiment avoir besoin de me reposer... Tu peux partir faire ce que tu as à faire si tu veux, ne t'inquiètes pas pour moi surtout. Ce n'est pas comme si c'était la première fois. "

Itarille plissa les yeux et sourit d'un air se voulant rassurant. En réalité, elle n'avait pas envie que cette fille s'en aille. Elle avait envie qu'elle reste à ses côtés, qu'elles puissent discuter et apprendre à se connaitre. Elle paraissait si gentille, respirant la joie de vivre et symbolisant le légendaire dicton : Carpe Diem. Cette fille lui inspirait la sympathie et la confiance. De plus comme elles allaient être dans la même classe dorénavant, c'était une bonne occasion pour se faire une première idée de qui était l'autre. Peut-être ainsi pourrait-elle découvrir chez l'autre la petite étincelle créatrice d'une nouvelle amitié ?

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Saphire aida la jeune femme à se relever, et celle ci tira une nouvelle grimace de douleur. Elle essayait de la rassurer par un sourire, mais Saphire n’y croyait pas trop. Et puis, maintenant qu’elle était la, elle s’inquiétait et non sans raison. Elle était bien décider à aller jusqu’au bout. Elle se rappelaitun bout traitement quand on avait les muscles complètement ko, mais elle ne pouvait pas le faire ici, en plein sur le terrain de tennis. Il fallait qu’elle arrive à la remonter la haut, jusqu'à la chambre de la jeune femme, ou la elle pourrait faire le nécessaire pour rendre tout cela moins douloureux. Elle était totalement perdu dans ses pensées, lorsque la jeune femme la tira de ses pensées avec un sourire rassurant.

Je suis désolée de te demander ça mais en effet, je ne serais pas contre un peu d'aide. Merci. "

Elle marcha ensuite jusqu'à son sac, ou elle rangea ce qu’elle avait sortie, et la jolie pierre bleue alla à côté d’elle pour la soutenir, l’aidant à ranger, puis à mettre le sac sur son épaule. Elles marchèrent jusqu’à l’entrée du terrain, lentement, puis la jeune femme, avant que la jolie pierre bleue ne puisse réagir, s’écroula sur le sol. Elle fit un sourire désoler a Saphire, qui s’accroupis à côté d’elle, tandis la jeune blonde venait de prendre la parole.

Je suis désolée mais je crois que même avec ton aide, je suis condamnée à rester ici encore un moment. Je dois vraiment avoir besoin de me reposer... Tu peux partir faire ce que tu as à faire si tu veux, ne t'inquiètes pas pour moi surtout. Ce n'est pas comme si c'était la première fois.

La jeune pierre bleue sourit a sa camarade de classe. Comme si elle allait la laisser la. Elle s’assit en tailleur à côté de la jeune blonde et regarda le ciel. Son visage respirait toujours la joie, bien qu’une pointe d’inquiétude traîne dans ses yeux. C’est clair qu’elle n’allait pas la laisser, et encore moins toute seule. Elle avait envie de parler avec elle, et sûrement de la connaître un peu plus. C’était d’ailleurs fort possible que la jeune pierre bleue veulent devenir amie avec cette jeune blonde. Et puis, c’était toujours intéressant de pouvoir ce faire une idée sur ses camarades de classe. Elle décida alors de reprendre la parole.

-Mais voyons, il n’est pas question que je te laisse ici. Faible comme tu es, un pervers aurait vite fait de t’embeter sérieusement. Alors je reste ici !

Elle avait un ton sur d’elle, et quoi que dise la jeune blonde, Saphire resterais à ces côté, c’était certain.

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" Mais voyons, il n’est pas question que je te laisse ici. Faible comme tu es, un pervers aurait vite fait de t’embeter sérieusement. Alors je reste ici ! "

Allongée sur le dos dans l'étendu d'herbe, Itarille sourit à la jeune fille qui avait maintenant pris place à ses côtés, assise en tailleur. Elle semblait décidée à rester ici et la la jeune fille n'eut aucun mal à discerner une pointe d'inquiétude dans son regard. Gracieusement, la jeune blonde s'étira lentement les muscles puis reposa tout son corps sur le sol en soupirant. Elle ferma un instant les yeux, activant ses autres sens. Le vent caressant son visage, le chant des cigales, la douleur de l'herbe. C'était des sensations qui rendaient une situation comme celle-ci vraiment agréable. Les paupières toujours closes, Itarille poussa un énième soupir avant de s'adresser à sa camarade :

" Je viens souvent ici. J'aime cet endroit. Tu dois te demander pourquoi j'en fais autant au point de finir épuisé ? Je n'ai pas vraiment de réponses. Disons que c'est plus fort que moi. C'est mon moyen de me défouler pour pouvoir de nouveau respirer par la suite. Ça me permet de chasser d'un simple coup de raquettes toutes mes pensées négatives. Et ça fait du bien. Tellement de bien... Je sais pas si c'est ce que tu ressens aussi quand tu joues... Peut-être qu'après tout, j'suis la seule suffisamment bizarre pour me faire du mal en souhaitant évacuer mes pensées noires. "

Elle rit un peu puis s'arrêta rapidement pour afficher une nouvelle grimace de douleur. Ses abdominaux la faisaient souffrir et rire ne l'arrangeait pas. Décidément, elle était complètement KO.

" Ça me gène de t'obliger à rester. Tu devais avoir d'autres choses de prévu. Je ne pensais vraiment me mettre Hors Jeu à ce pont-là... désolée si je t'ai inquiété. "

Elle soupirait, se maudissant elle-même et sa faiblesse actuelle. C'était désobligeant de se sentir épuisée à ce point-là, aussi bien physiquement que mentalement.

" J'espère que tu te plairas dans ce lycée. Vraiment. Cette ville est incroyable et les gens y sont chaleureux et accueillants. Bien qu'ils se préoccupent peu des nouveaux. Il est parfois difficile de s'intégrer dans une classe mais je pense que comme pour moi, ça ira pour toi. Tu sembles bourrée de qualité et puis tu es très jolie donc les gens viendront surement vers toi. "

Elle soupira puis étira ses bras au-dessus de sa tête tout en baillant discrètement.

" Alors parle-moi un peu de toi. Ce que tu aimes, aimes pas, si tu as déjà rencontré quelqu'un... "

Itarille ferma les yeux, se concentrant pour écouter la réponse à venir de la jeune blonde.

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En fait, la jeune pierre bleue avait eu raison de ne pas se montrer curieuse, parle ce qu’après s’être gracieusement étiré, la jeune blonde allongé sur le sol commença à lui parler de ce qui la mettais dans cette état. Saphire la regardait, l’écoutant, gardant en mémoire tous ce qu’elle lui disait, comme à son habitude. Elle lui raconta qu’en tapant dans les balles, elle enlevait les pensées négative de son corps et ça la soulageait pour mieux repartir. Elle se demanda aussi si pour Saphire c’était la même chose. Elle lui sourit.

-En fait, la plupart du temps je fais du tennis pour virer toutes les mauvaise toxine de mon corps.

Elle sourit avant de reprendre.

-Non, c’est pas vrai. En fait, je viens pour me vider la tête de tout ce que j’ai pus vivre entre deux séance. Et c’est vrai que ça fait du bien.

Elle sourit de plus belle. C’était agréable de pouvoir parler avec quelqu’un d’autre chose que Saphire pouvait parler habituellement. La jeune blonde lui dit ensuite qu’elle était désoler qu’elle soit forcé de rester ici, surtout si elle avait des choses à faire. La pierre bleue la regarda.

-Tu sais, je n’avais rien prévu d’autre que d’aller au lac après le tennis, mais je préfère rester avec toi.

Elle lui dit ensuite qu’elle espérait qu’elle se plaise dans ce lycée, et la jolie pierre bleue lui sourit de nouveau, d’un sourire réconfortant. Mais la jeune blonde lui demanda ensuite de parler d’elle. Saphire regarda le ciel. Que devait-elle dire ? C’était si compliquer pour elle de parler ne serait ce de son passé, qu’elle n’a d’ailleurs jamais avouer à personne, mais après tout, elle se devait bien de parler un petit peu d’elle si on voulait pas la prendre pour une folle. Elle prit une grande inspiration, et commença alors à raconter les grandes lignes de ce que la jeune blonde lui demandait.

-Ce que j’aime… et bien je dirais pas mal de chose, mais sûrement plus les hommes que le reste. Et oui, je suis comme ça. Ensuite, pour e que je n’aime pas, il n’y a pas grand chose si ce n’est les endives que je hais vraiment, sous toute les formes ! Ensuite, si j’ai déjà rencontré quelqu’un, c’est assez compliqué puisque je suis une vrai dragueuse, et je ne passe jamais plus d’une journée ou une nuit avec ceux que je drague, alors en quelques sortes oui j’ai rencontré pas mal d’homme, mais sans jamais vraiment les revoir…

Elle se maudit quasiment aussitôt d’avoir dit tout cela. Ca la montrait tel qu’elle était, et certains n’aimait pas vraiment ca, mais elle ne pouvait pas vraiment s’en empocher d’être comme ça, et elle aimait être ce qu’elle était. Elle passa sa main sur son dos, par dessus sa chemise, a l’endroit de sa cicatrice.

-Tu dois me prendre pour une malade… mais si je suis comme ca c’est parce que des évènements de mon passé que je préfere taire m’ont conduit jusqu’ici, et quelques part, c’est une bénédiction pour moi.

Elle se tut, avant de passer encore plus pour une malade du sexe.

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" Ce que j’aime… et bien je dirais pas mal de chose, mais sûrement plus les hommes que le reste. Et oui, je suis comme ça. Ensuite, pour ce que je n’aime pas, il n’y a pas grand chose si ce n’est les endives que je hais vraiment, sous toute les formes ! Ensuite, si j’ai déjà rencontré quelqu’un, c’est assez compliqué puisque je suis une vrai dragueuse, et je ne passe jamais plus d’une journée ou une nuit avec ceux que je drague, alors en quelques sortes oui j’ai rencontré pas mal d’homme, mais sans jamais vraiment les revoir… "

La jeune fille écoutait attentivement chacun des paroles de sa camarade. Réellement interessée, elle la laissé parler, attendant patiemment le moment où se sera à son tour d'intervenir. Saphire semblait en effet aimer les hommes et aimé profiter de la vie tout comme Itarille. Et elle n'allait pas l'en blâmer. Au moins, elle devait faire une compagnon idéale pour les soirées. Prête à s'amuser et à profiter des beaux mâles pointant le bout de leur nez. C'était aussi ce genre de personnes que la jeune blonde appréciait. Joyeuse, spontanée, qui ne laisse pas les occasions passer pour une raison aussi stupide qu'un problème d'éthique, qu'un gène vis-à-vis de l'éducation ou alors pire, de la peur du regard des autres.

"Tu dois me prendre pour une malade… mais si je suis comme ca c’est parce que des évènements de mon passé que je préfere taire m’ont conduit jusqu’ici, et quelques part, c’est une bénédiction pour moi."

Itarille rouvrit les yeux, surprise. Elle dévisagea un instant la demoiselle qui semblait regretter ses propres paroles. Alors, la jeune blonde replongea son regard dans le bleu du ciel et croisa ses mains derrière sa tête avant de répondre d'une voix calme et attentionnée, prenant quelques intonations joyeuses à certains moments :

" Bien sur que non. Je ne me permettrais jamais de te juger pour quelque chose d'aussi insignifiant à mes yeux. Enfin je veux dire... si c'est ce que tu aimes alors tant mieux ! Je suis contente de le savoir mais ce n'est en rien déplorable de mon point de vue. Au contraire !! Avec toi au moins on ne doit pas s'ennuyer si tu aimes autant t'amuser ! Et puis, on est jeune si on ne profite pas maintenant, alors quand dis-moi ? Pas a 90 ans quand plus rien ne nous amusera à part le tricot et les mots croisés ! "

Elle lui souriait, espérant qu'elle comprenait qu'elle pouvait se confier sans peur. Itarille était du genre à accepter les gens tels qu'ils étaient à partir du moment où leur caractère lui convenait. Et c'était le cas de Saphire. Le courant passait bien entre elles alors un détail aussi peu important qu'une passion dévouée à la drague ne changeait absolument rien au jugement de la jeune blonde. C'était totalement dérisoire.

" Tu sais, je suis striptease le week-end alors crois-moi, je partage surement certains goûts en commun avec toi. En particulier celui pour les hommes... "

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La jeune Saphire était très étonner de la réaction de sa camarade. Elle ne la blâmait pas, ni même ne se moquait d’elle pour son gout des hommes. Mais ce qui lui parut le plus bizarre, c’est quand cette jeune femme lui avoua ce qu’elle faisait de ses week end. C’était assez étrange de savoir cela, étant donnée que Saphire n’aimait pas vraiment les gens qui payait des filles (ou des hommes) pour leurs donner du plaisir. Mais des gens vivait de ces ses affaires, et elle ne pouvait pas non plus blâmer la jeune femme. Mais ce qui est plutôt dure lorsque l’on fait ce job, c’est qu’on ne sait pas forcément sur qui ont tombe, et ca peut très bien être des jeunes, comme des vieux, ce qui était moins plaisant. Mais certains étaient aussi assez maitre/esclave, et parfois ce n’était pas mieux non plus.

-Ca ne doit pas être très facile tous les jours, surtout si tu tombe sur le mauvais client.

Saphire sourit à la jeune femme. Elle savait qu’elle pouvait se confier, peut être pas entièrement, mais un peu, histoire de vider un peu son cœur depuis trop longtemps briser. Pas vraiment briser dans le sens ou on l’entend couramment, mais par un autre sens. En faite, avec tout les sentiments qui sont bloqué depuis trop longtemps à l’intérieur, il c’est fissurer, comme s’il pouvait plus supporter tout cela.

-Tu sais, on m’a déjà proposer de faire ca, mais j’ai refuser, à cause du fait que l’on ne choisit pas forcément avec qui, et je préfère pouvoir traquer mes proies ^^.

Elle n’aimait pas vraiment ce termes, mais elle n’arrivait jamais a trouver autres choses.

Invité

" Tu sais, on m’a déjà proposer de faire ca, mais j’ai refuser, à cause du fait que l’on ne choisit pas forcément avec qui, et je préfère pouvoir traquer mes proies ^^. "

" C'est un travail comme un autre mais c'est loin d'être de la prostitution. Nous dansons dans une boîte privée du centre ville. Il est ensuite très rare que l'on poursuive la nuit avec un client à moins que celui-ci soit très riche ou qu'il est un contact particulier avec notre patronne. Quoi qu'il arrive celle-ci se préoccupe beaucoup de nous et fait toujours en sorte pour que nos clients particuliers nous conviennent donc je n'ai pas à me plaindre sur ce point-là. Honnêtement j'avais beaucoup de préjugés mais en réalité, ça se passe très bien. "

Itarille adressa un sourire à son interlocutrice pour lui prouver ses paroles. Contrairement aux idées reçues, c'était un métier où les nouvelles expériences s'offraient à nous en cascade et par conséquent c'était bourré d'avantages pour une jeune fille en quête de plaisirs. La jeune blonde soupira, ses muscles posés ne la faisait plus souffrir et elle pouvait profiter du bonheur d'être dehors par une si belle journée.

" J'aime tellement quand il fait beau ! Je n'ai pas hâte d'être à cet hiver. Je voudrais que l'été ne finisse jamais ! "

Elle parlait d'une voix enfantine. Ces mots sortaient comme un caprice de gamine mais elle ne pouvait s'en empêcher.

" Dis-moi je voulais faire une demande au Proviseur pour organiser un bal pour fêter la rentrée et je voulais savoir si tu voulais te joindre à moi pour faire remonter cette idée jusqu'à l'administration. "

C'était une proposition qui lui tenait à cœur et elle qu'elle avait envie de partager avec la demoiselle. Elles s'entendaient bien alors pourquoi ne pas monter ce projet ensemble ...

Invité

Saphire écouta les arguments de sa camarade avec un sourire. C’est vrai que vu comme ça, ca pouvait presque être le métier idéale. Lorsqu’elle lui parla du temps, la jeune blonde leva la tête au ciel. C’est vrai que c’était un temps magnifique qu’ils avaient aujourd’hui, et c’était très agréable. Elle lui parla ensuite d’un projet qu’elle avait, et lui demanda si elle voulait aider. Saphire la regarda de nouveau. Un bal était une super idée pour faire des rencontre, et donc elle sourit.

-Avec joie.

Saphire était ravie d’avoir quelques chose à faire, c’était agréable de pouvoir se sentir utilise dans n autre domaine que celui ou elle était d’habitude. Et puis, comme ca, elle aurait une bonne occasion de revoir la jeune femme, ailleurs que pendant les cours. D’ailleurs, en parlant de cours, la jolie pierre bleue, malgré ses très bon résultat, avait toujours eu du mal à rester éveillé pendant tout le cours, et étant au fond de la classe, elle ne se faisait jamais remarquer.

-Dis, tu as déjà été en cours ?

Elle la regarda. C’était une question assez bizarre, mais Saphire, n’ayant pas encore eu cours, aurait bien aimer savoir comment était les profs.

Invité

" Avec joie. "

Itarille sourit à la jeune fille en guise de remerciement. Ça risquait d'être beaucoup plus amusant à plusieurs. D'autant plus que le Proviseur risquait d'être difficile à convaincre. L'union fait la force après tout !

" Génial ! Je te tiendrais au courant des avancements alors. "

Elle soupira de soulagement. Finalement c'était une très bonne journée et Itarille devait ce retournement de situation à la nouvelle élève installée à ses côtés.

"Dis, tu as déjà été en cours ?"

Leurs regards se croisèrent puis la jeune blonde se concentra de nouveau sur le bleu du ciel, chercha un instant ses mots, avant de répondre d'une voix posée et chaleureuse :

" Oui. Comme nous allons être dans la même classe, tu as surement envie d'en savoir un peu plus j'imagine. Et je te comprends. Honnêtement la plupart des élèves sont vraiment simpa et suffisamment sérieux pour que les cours puissent avancer à un bon rythme. Les professeurs sont vraiment jeunes donc l'ambiance est toujours très agréable. La plupart sont d'ailleurs plutôt sexy et il arrive parfois de se concentrer plus sur l'enseignant que sur son cours. Mais bon... ça donne une nouvelle dimension au lycée qui n'est pas désagréable crois-moi. Il y a toujours une sorte de jeu entre élèves et professeurs et les rumeurs circulant plutôt vite, on apprend parfois de drôles d'histoires sur eux. "

Elle sourit pour elle-même, les souvenirs se mélangeant en elle. Il y avait déjà eu tellement d'histoires depuis le début de l'année que la plupart des professeurs étaient obligés de peser leurs mots avant de parler ou d'abuser de leur autorité pour se faire respecter. C'était d'ailleurs cette ambiance qui plaisait à Itarille. Au final, tout le monde était pareil et ne pouvait par conséquent, porter des jugements de valeurs. C'était une sorte de liberté au milieu des multiples règles de l'établissement. Par ailleurs, selon les dis, le Proviseur n'était pas blanc non plus. Enfin... personne n'était blanc dans ce lycée et c'était bien là son charme.

" Tu verras, tu te plairas ici. J'en suis certaine. "

Invité

La jeune femme commença à lui parler un peu de la classe et des professeur. C’est vrai que Saphire aimait bien avoir des histoires avec ses professeur, plus que simple histoire élève/prof , et donc en l’entendant dire que certains étaient sexy, Saphire se dit qu’en effet, ce lycée était fait pour elle. C’était bien d’apprendre que ce lycée réservait bien plus de possible aventure que dans les autres établissement ou elle avait déjà été. De plus, elle avait déjà hâte d’aller en cours. Elle sourit et regarda le ciel bleu.

-En effet, je pense que je vais m’y plaire.

Elle sourit, puis s’allongea dans l’herbe, les mains derrière la tête, le vent glissant sur elles deux. C’était vraiment très agréable. Elle aimait sentir le vent glisser sur sa peau ou dans ses cheveux, surtout quand le vent était frais et qu’il faisait plutôt chaud. C’était vraiment cool. Et puis dans ses moments la, elle se sentait très détendu, ce qui était bien mieux. Elle se releva légèrement et regarda la jeune femme.

-Comment vont tes muscles ?

Elle lui sourit. Elle espérait qu’elle aille bien mieux, ces muscles reposé.

[hrp : désoler un peu court ...]

Invité

" Comment vont tes muscles ? "

La jeune femme maintenant dans la même position que notre Itarille lui souriait gentiment et la jeune blonde ne put s'empècher de laisser sortir un faible éclat de rire. Évaluant la situation de son corps, elle se mit à grimacer rien qu'en pensant aux courbatures qu'elle allait avoir. Heureusement qu'elle ne travaillait pas le soir-même sinon elle n'aurait même pas pu danser tant son organisme était tendu.

" Pour être honnête, je ne sens plus trop mon corps. Comme si mes muscles étaient endormis. C'est assez désagréable mais au moins, ça n'est plus douloureux. Je crois que par contre demain je vais incroyablement souffrir. Une journée au lit s'annonce pour moi. Je me dis parfois que c'est malheureux qu'on est dans la télévision dans nos chambres au Pensionnat, j'aurais pu m'en servir au moins une fois dans l'année. Comme quoi, on trouve toujours l'occasion pour tout. "

Elle ria doucement, la main sur le ventre pour tenter de calmer la souffrance que cet action créé au niveau de ses abdominaux. Certes, lorsqu'elle ne faisait rien, elle n'avait pas mal. Mais au moindre mouvement, la douleur reprenait de plus belle. Peut-être était-elle quand même capable de regagner son dortoir ? Elle n'allait quand même pas passer la journée ici bien qu'elle soit agréablement installée et bien lotit par la nature.

" Si tu as envie de remonter, je pense qu'on peut tenter un nouvel essai même si je ne promet rien. Sinon, personnellement je suis bien ici et rester encore un peu ne me dérange pas mais ça dépend de toi. "

Elle adressa un sourire amical à Saphire et posa ses mains derrière elle pour s'aider à se redresser. Cet effort lui arrache une affreux douleur au niveau des bras et du ventre et surement une magnifique grimace décrivant ce mal à sa camarade. Une fois assise, Itarille soupira tout en riant légèrement. La situation était pitoyable aux intonations plutôt embarrassantes. Mais la vie continuait. Un oiseau chanta, signe qu'il était d'accord avec elle? Elle sourit. Ce n'était qu'une ou deux affreuses journées qui s'annonçaient, rien de plus. Et avec un peu de chance, ça passerait vite. Très vite.

Invité

La jeune blonde regarda sa camarade de classe se rassoire, l’imitant pour l’aider au cas ou elle en aurait besoin. Elle était légèrement rassurée que la jeune femme aille un peu mieux, même si elle continuait de s’inquiéter. Mais Saphire était comme ça, de nature plutôt inquiète derrière ce masque de quelqu’un qui va toujours très bien. D’ailleurs, elle passait son temps à s’inquiéter depuis qu’elle savait que le symbole de sa cicatrice dans le dos appartenait à une secte. C’était assez terrifiant, et la jolie blonde n’avait pas vraiment trouvé rassurant tout ceci. Mais elle avait laisser sa propre inquiétude de côté pour s’inquiéter de sa camarade de classe. Une fois qu’elle se fut assise, la jolie blonde laisser échapper un faible soupire de soulagement.

-Ne t’inquiète pas, je suis bien ici ^^. Je voulais juste savoir si ca allait mieux.

Elle lui sourit, de son sourire radieux, celui qu’elle aimait tant faire pour rassurer les gens, surtout quand ceux ci ne croyait pas en sa joie du jour, la trouvant trop joyeuse pour l’être vraiment. Mais cette fois, elle était vraiment joyeuse, puisqu’elle avait trouvé quelqu’un avec qui parler sans avoir besoin de tout caché, et si cette petite voix dans sa tête qui n’arretait pas de lui répéter de ne rien dévoiler de son passer, elle aurait surement déjà tout raconter à sa jolie camarade de classe.

Invité

"Ne t’inquiète pas, je suis bien ici ^^. Je voulais juste savoir si ça allait mieux. "

_ Ne t'inquiètes vraiment pas. Je survivrais envers et contre tout !

Itarille sourit gentiment puis poussa un long soupir, signe de sa fatigue tant bien que mal refoulée. Consciente de son épuisement, elle ne pouvait toutefois se permettre de laisser cette faiblesse prendre le dessus. Elle avait toujours su être forte dans ce genre de moment et elle ne changerait pas cette habitude aujourd'hui. Le soleil était toujours aussi radieux bien que quelques nuages fussent venus s'intégrer à l'incroyable décor. Depuis sa plus tendre enfance, la jeune fille aimait regarder ces formes blanchâtres pour les comparer à tout fruit de son imagination. Et même à 17 ans, ce plaisir ne s'était pas envolée et c'était toujours plus fort qu'elle. Pointant du doigt le nuage juste au-dessus d'elle, elle s'adressa à Saphire

_ Tu ne trouves pas que celui-là ressemble à un éléphant sur... heu... une moto ? Bah... en fait ça l'fait pas... désolée.

Elle éclata de rire et se recourba aussitôt, son ventre la tordant de douleur. Prise d'un soudain hoquet, elle ne pu retenir un nouveau rire alors que sa souffrance ne cesse de s'accentuer. Douleur abandonnée, au moins elle laissait libre cours à ses émotions et à cet instant, elle était prise d'une vague de bonheur qui semblait déteindre sur sa camarade puisque celle-ci fut également prise d'un fou rire. C'est ainsi que toutes les deux, au centre de cette immense pelouse, riaient aux éclats sans raison particulière, et sans pouvoir vraiment s'arrêter. Itarille, toujours prise d'un hoquet infernale, était allongée de tout son long, les joues rouges et les mains serrés sur son ventre. Quelques larmes franchisèrent ses paupières et coulèrent sur ses jours jusque dans son cou. Elle se retenait de croiser le regard de sa partenaire, sachant que dans le cas contraire, elle ne pourrait jamais s'arrêter. Les minutes passèrent puis finalement, le calme revint et la respiration de la jeune blonde reprit un rythme normale. Alors, elle soupira, balaya les larmes sur ses jours d'un revers de main et se remit à regarder les nuages.

" Ce que j'aime avec le ciel c'est que peu importe où on se trouve, il est toujours le même... C'est ce que je me dis quand je pense à ma mère qui est toujours en Angleterre... "

Invité

La jolie blonde riait aux éclats avec Itarille, sa jeune camarade de classe. C’était si bon de parfois prendre une bonne crise de fous rire. Ca détendait vraiment, et surtout, ça libérait la tête. Mais elle arrêta bien vite quand la jeune femme se mit à parler de sa mère. La jeune blonde leva les yeux aux ciel, regardant à son tour cette étendu bleu qui disparaissait à l ‘horizon. Les paroles de la jeune femme l’avait troublée, la faisant elle même penser à sa propre mère, qu’elle haïssait de par tout le mal qu’elle avait pus lui faire quand Saphire n’était qu’une innocente jeune fille. Mais en même temps, c’était assez dure de se dire qu’elle était en France, tandis que Saphire était ici, loin, très loin des personnes qu’elle connaissait, de sa famille, même si elle n’en aimait pas particulièrement les membres. Elle aurait souhaiter pouvoir avoir une enfance des plus normale, malheureusement (ou heureusement) pour elle, ca n’avait pas été le cas, et elle se sentait un peu coupable, bien qu’elle n’y était pour rien.

-Je suis désoler….

En faite, elle sentait le besoin de dire ses mots, même si ce n’était peut être pas ce qu’il fallait dire, mais c’était sa façon à elle d’être compréhensive envers la jeune femme. C’était un peu bizarre, mais étant donnée que sa propre mere était loin, elle ne pouvait que comprendre ce que la jeune femme pouvait ressentir.

-Tu sais, ma mère elle est en France.. et même si je ne suis pas vraiment en très bon termes avec elle, ca me rend quand même un peu triste….

Elle regarda de nouveau le ciel, ou un mouton nuageux était apparu, et elle trouvait qu’il avait un peu une forme de téléviseur, et repartie dans un fou rire, quelque peu incompréhensible pour sa camarade.

[désoler du retard ><]

» RDV imprévu (pv saphire)
» Une soirée seul....ou pas. [PV Saphire]